
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
10 mars 2020, par
Une information publiée le 7 mars par la 1ere annonce une grande première :
« Débouté par toutes les instances, le MIR n’avait pourtant pas renoncé à porter l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne, l’une des sept institutions de l’Union européenne.
Les militants martiniquais demandent réparation "pour le crime contre l’humanité que sont les razzias, la déportation et la mise en esclavage d’Africains aux Amériques », disent-ils.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a donc pris le contre-pied des juridictions françaises qui avaient toutes, jusqu’ici débouté le Mouvement International pour les Réparations.
"Cette reconnaissance légale du crime contre l’humanité par la France permet d’engager des procédures judiciaires à l’encontre de l’État. (…) La Cour européenne a pour mission de vérifier que les juridictions internes des États qui ont signé la convention respectent les principes qui sont dans la convention européenne des droits de l’homme », explique Alain Manville, l’un des avocats du MIR. »
Cette décision de justice intervient près de 19 ans après le vote de la loi reconnaissant l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Ceci rappelle que ce texte n’avait pas réglé le problème de la réparation du crime. Cette question était pourtant posée, elle avait été repoussée par le gouvernement de l’époque.
Comme pour la première mouture du texte de loi, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne se limite à la traite transatlantique. Il est important qu’elle soit étendue à la totalité des descendants des victimes de l’esclavage français, puisqu’une loi française considère que l’esclavage est un crime contre l’humanité également dans l’océan Indien.
Auparavant, le MIR avait porté l’affaire dans les juridictions françaises jusqu’à la Cour de Cassation. Mais la justice française avait systématiquement débouté la demande de plainte formulée. La décision d’un tribunal international est donc une grande première.
En effet, elle juge recevable une plainte portée par des descendants d’esclave contre un État qui s’est considérablement enrichi grâce à l’esclavage pratiqué dans ses colonies.
Rappelons qu’au moment où la France asservissait des millions de personnes, l’esclavage n’existait plus en France depuis bien longtemps. Même après l’abolition du servage en 1789, il a fallu encore plus de 50 ans avant qu’une révolution à Paris aboutisse à la fin de ce crime contre l’humanité.
Un autre crime mérite le même qualificatif, c’est la colonisation. Voilà qui rappelle que l’argent transféré par la France vers La Réunion n’est pas uniquement de la solidarité nationale ou toute autre chose, elle doit être perçue comme une réparation des crimes contre l’humanité que les anciens dirigeants français ont fait subir aux Réunionnais pendant près de 300 ans sur une histoire d’à peine 350 ans. Autrement dit, la France et les autres anciennes puissances coloniales n’ont pas fini de payer leur dette envers de nombreux peuples, notamment ceux d’Afrique.
M.M.
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