La Réunion est entrée dans une ère nouvelle.
Tous les décideurs, commentateurs et autres citoyens n’en sont peut-être pas encore pleinement conscients. C’est pourquoi Paul Vergès ne cesse de le répéter depuis quelque temps. Et il l’a redit encore une fois hier après-midi à la Région à l’occasion de la visite du ministre de l’Intérieur lors de la signature des contrats État-Région.

Après la conquête de la liberté grâce à l’abolition de l’esclavage en 1848, après la conquête de l’égalité sociale grâce à l’abolition du statut colonial en1946 et les 50 années de luttes qui s’ensuivirent, nous devons désormais mettre en œuvre le développement durable du pays et devons donc entrer dans l’ère de la responsabilité. Un défi colossal, quand on connaît les obstacles à surmonter pour atteindre cet objectif.

Cette nouvelle période de notre Histoire exige de changer la façon de faire de la politique. Il nous faut donc changer de mentalité et prendre la mesure de nos responsabilités face aux problèmes cruciaux de La Réunion.

Chacun peut et doit faire quelque chose pour le développement de son île. « Éviter que notre société se délite, se divise et se déchire est la tâche fondamentale de la nouvelle génération. C’est là-dessus que nous devons nous engager et nous rassembler », a ajouté Paul Vergès.

Effectivement, plus nous serons rassemblés, unis sur des objectifs essentiels plus il sera aisé de se comporter en personnes responsables.
Les divisions stériles n’apportent rien aux Réunionnais. Elles profitent à une minorité qui, quelle que soit l’étiquette dont elle s’affuble illustre le pire des conservatismes : l’immobilisme.
Responsables et unis, nous ferons progresser La Réunion.

L. B.