Révoquons Raffarin !

13 mai 2004

Le gouvernement Raffarin, chaque jour, est désavoué. Sa politique est jugée incohérente, inefficace, ayant des conséquences dramatiques. Quelques exemples - mais la liste n’est pas exhaustive :
o Le Conseil d’État lui inflige un sérieux camouflet en rejetant l’arrêté d’agrément de la convention UNEDIC.
o Le commissaire européen Pascal Lamy explique que c’est une hérésie de baisser les impôts lorsqu’on connaît des déficits.
o L’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), dans un rapport, dresse un constat sévère de la politique du logement depuis 1998, regrette la mauvaise organisation des services déconcentrés de l’Etat en matière sociale, dénonce l’incohérence des politiques publiques et établit un constat alarmant sur les politiques mises en place toujours depuis 1998 contre l’exclusion.
o Les économistes du Conseil d’analyse économique, dans un rapport intitulé “Productivité et emploi dans le tertiaire” - rapport critiquable par ailleurs -, n’évoquent pas la baisse de la TVA sur la restauration promise par Jean-Pierre Raffarin, à l’évidence, parce qu’ils jugent que ce n’est pas la meilleure piste à suivre pour créer des emplois.
o La publication du rapport de l’Observatoire national contre la pauvreté note une recrudescence du nombre de ménages pauvres depuis 2002.
Dommage que la législation française ne prévoit pas, comme celle de Californie, une procédure de révocation. Pour l’heure, cela serait sacrément nécessaire.

D. B.


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