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3 janvier 2017, par
Le Centre d’observation de la société a évalué l’évolution du pouvoir d’achat d’une personne contrainte de survivre avec le RMI, puis le RSA, depuis 14 ans. Voici un extrait de cette étude :
« le revenu minimum que touchent ceux qui n’ont droit à aucune autre allocation (RMI puis RSA) est passé de 406 à 535 euros par mois pour une personne seule 1. Ce minimum a donc augmenté de 130 euros, soit 32 %. Une augmentation sensible, mais largement trompeuse.
Entre 2002 et 2016, les prix aussi ont augmenté : 535 euros de 2016 ne permettent pas d’acheter la même chose qu’en 2002. D’après l’Insee, l’inflation globale aurait été d’environ 20 %. Cela veut dire que sur les 130 euros de hausse, 85 euros environ ont été grignotés par l’inflation. Le titulaire d’un minimum social vit réellement avec 44 € de plus par mois, soit six paquets de cigarettes, 1,5 baguette de pain par jour ou deux coupes de cheveux. En 14 ans.
En fait, il a « gagné » encore moins que cela, pour une raison dont personne ne parle. L’« indice des prix » de l’Insee, c’est celui de monsieur ou madame Toutlemonde, du Français ou de la Française moyen(ne). L’allocataire n’est justement pas Toulemonde. Sa consommation n’est pas la même : il dépense plus pour les biens de base, fume plus souvent, a des dépenses plus importantes de loyer, etc. Pour lui, les prix n’ont pas augmenté de 20 %.
Explications. Il est difficile de connaître la différence avec précision, mais un outil de l’Insee, le « simulateur d’indice des prix à la consommation » personnalisé, peut nous en dire plus. Nous avons augmenté, en restant raisonnables, la part dans les dépenses de l’alimentation, du loyer et du tabac. Surprise : la hausse des prix pour les titulaires de minimas n’est plus de 20 % mais de 28 %. Ces 28 % représentent 112 euros, ce qui signifie que le niveau de vie réel de ce minimum social aurait augmenté en fait d’environ 18 euros (130–112) par mois. Peut-être 15, peut être 20. Dans tous les cas cela veut dire que le pouvoir d’achat des minimas sociaux n’a quasiment pas varié en 14 ans, à peine plus d’un euro par an.
En attendant, le Smic horaire a progressé de 40 %, ce qui en net (pour l’équivalent de 35 heures hebdomadaires de travail) représente plus de 300 euros d’augmentation pour la même période hors inflation et 150 euros si l’on déduit la hausse moyenne des prix 2. Le salaire net moyen pour des temps complets est passé selon l’Insee de 1 750 à 1 850 euros mensuels (inflation déduite) entre 2002 et 2013 soit un gain d’une centaine d’euros, auxquels il faut ajouter la progression depuis 2013.
Non seulement le RSA reste à un niveau très faible (à peine plus de la moitié du seuil de pauvreté à 60 %) mais il ne progresse guère plus que les prix pour les titulaires de minima. »
L’Obsertoire de la société a raison de dénoncer le gain de pouvoir d’achat minimum infligé à ceux qui dépendent de l’allocation minimale pour survivre. Or, cette analyse se réfère à la réalité des prix en France. À La Réunion, le coût de la vie est plus important. C’est ce que reconnaît l’État en versant une sur-rémunération de 53 % à ses agents titulaires. C’est pourquoi le débat sur l’égalité réelle est le moment pour le gouvernement de proposer des solutions pour remédier à cette injustice. C’est bien autre chose que d’affirmer être contre la suppression de la sur-rémunération comme le fait systématiquement la ministre des Outre-mer. Les abandonnés du système ont besoin de solutions à leurs problèmes, et d’urgence.
J.B.
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