
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
22 décembre 2016, par
Le 13 décembre dernier, lors de l’audition d’Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, par la Commission des Lois du Sénat, Gélita Hoarau avait rappelé la situation sociale de La Réunion. « L’INSEE considère La Réunion comme un département hors normes tant les inégalités y sont grandes. », avait notamment déclaré la sénatrice.
En effet, la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Cela est dû notamment à un chômage de masse qui existe depuis des décennies, trois fois plus élevé en pourcentage qu’en France. En conséquence, La Réunion détient des records en matière de recours à l’aide sociale. La gestion de ces aides repose en grande partie sur le Conseil départemental, depuis que la loi a transféré à cette collectivité la compétence du versement du RMI devenu RSA.
Mais ce transfert ne s’est pas accompagné des financements correspondants. La dette de l’État approche du milliard d’euros. Cette situation pèse sur les finances de la collectivité, ce qui l’a amené à faire des coupes dans d’autres domaines, d’autant plus que l’État réduit chaque année la subvention appelée Dotation globale de fonctionnement.
Ces faits relativisent les annonces faites hier par le ministère des Outre-mer. Un communiqué précise que dans le budget 2016, 10,5 millions d’euros supplémentaires seront alloués à La Réunion au titre des actions d’insertion. Dans cette somme, 6,6 millions seront destinés au Département, prélevés dans une enveloppe destinée à aider les collectivités qui ont des difficultés à financer le RSA.
Cette annonce apparaît donc comme une bien faible contribution de l’État à une situation qu’il a lui-même contribué à aggraver. Elle est également à verser dans le bilan du mandat de François Hollande. Au cours des 5 dernières années, les travailleurs payés au SMIC n’ont eu droit qu’à une bien faible augmentation de 56 euros. Durant la même période, la situation ne s’est guère améliorée pour les collectivités chargées de gérer l’urgence sociale. Ces données sont à comparer avec les aides massives destinées aux entreprises. Les 40 milliards d’euros dont elles ont bénéficié n’ont pas été conditionnés à la création d’emplois.
J.B.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Messages
24 décembre 2016, 08:24, par Michel M
5.9, ou koné kossa y veut dire. Ma di à ou : payé le 5 du mois et oki ( à découvert ) le 9 . Pas seulement pour ceux qui touche le RSA, mais aussi pour le smicard, le travailleur pauvre comme qui dirait en France. Lorsqu’on voit les reportages sur cette abérration, cela mérite réflexion. Ils travaillent et vivent dans la rue, dans leur voiture. Alorsss, kommen y fé pou le boug au chômage. Quoi faire, sans la solidarité nationale, sans la prise de conscience de ceux qui créent des richesses grâce à l’appui des travailleurs. Pourquoi la répartition de ces richesses ne profite pas à tous, surtout à ceux qui méritent le plus. On peut comprendre un patron en difficulté dans une petite exploitation. Il ne peut pas délivrer des primes de rendement à ses employés, mais ceux qui font des bénéfices à coup de million, de milliard. Pourquoi ne pas investir dans le bien être des travailleurs. Investir dans l’humain c’est aussi rentable que favoriser les machines.
Michel M