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16 août 2010, par
Il y a 5 ans, une série d’émeutes secouait la ville de Clichy-sous-Bois, dans le Nord de Paris. À l’origine de ces révoltes, le cynisme manifesté par Nicolas Sarkozy envers deux jeunes gens morts brûlés vifs, à l’issue d’une course-poursuite avec la police. Alors qu’il apparaissait d’évidence que les jeunes victimes n’avaient rien à se reprocher, l’actuel président de la République justifiait les agissements de la police, affirmant que les jeunes se livraient à des vols...embrasant Clichy-sous-Bois et d’autres villes de la banlieue parisienne.
Quelques jours plus tard, alors qu’un certain apaisement avait succédé à cette première flambée, des policiers tiraient deux grenades lacrymogènes à l’intérieur d’une mosquée. Cela, peut-on dire : opportunément. Car la suite de l’histoire est bien connue : la vague d’affrontement urbains relancée par cette agression a servi de premier marchepied à l’ascension de Nicolas Sarkozy, qui put mettre au centre de l’opinion la question de l’immigration, libérant la parole contre la composante musulmane de la population française. Pris entre ses échecs et la crainte d’une réaction contre l’horreur économique qu’il essaie d’instaurer, le pouvoir use aujourd’hui de plus belle de ce procédé. Là encore, l’islamophobie est le fil d’Ariane des déclarations racistes et des “débats” fascisants sur l’identité nationale et la déchéance de nationalité.
Vendredi dernier, en plein jeûne de ramadan, des policiers s’en sont pris à un jeune homme, face à la mosquée de la rue Maréchal-Leclerc. Une brutalité à laquelle la population a immédiatement répliqué, en se portant au secours de la victime. Les policiers de la BAC n’ont pas hésité alors à faire usage de lacrymogènes et de tasers contre la foule. Unique dans les annales réunionnaises, cet évènement pose de graves questions. D’où leur vient l’agressivité des policiers ? Quelles instructions ou directives ont-ils reçu, pour se permettre d’avoir la matraque et le gaz si faciles, en plein cœur du chef-lieu ? Quel but recherche cette provocation, en ces temps d’effondrement économique et de casse sociale ?
G.G.-L.
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