
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
4 novembre 2008, par
La Préfecture annonce la mise en place d’une “cellule de crise” avec les responsables économiques et bancaires de l’île. Pourquoi pas ? Mais nous nous permettons de dire au préfet de ne pas oublier la dimension sociale de la crise, avec toutes les urgences et priorités qui vont avec, et qui concernent les personnes les plus fragiles. Il y a une évidence à ne pas oublier : la crise de notre société n’est pas d’abord économique et financière, mais avant tout sociale. D’ailleurs, tous les jours nous en faisons l’expérience, soit personnellement lors de contacts avec des proches, soit par les “faits-divers” dont parlent les médias : un grand nombre de personnes souffrent d’une manière ou d’une autre dans notre pays. Ces souffrances sont avant tout liées à la pauvreté, au chômage, à l’exclusion et à la précarité, qui frappent bien plus de la moitié des Réunionnais. Les décideurs vont-ils enfin s’attaquer aux causes profondes de ces souffrances ? En tout cas, l’État a une grosse responsabilité dans ce domaine. Car c’est lui qui dirige la politique des revenus, des prix et des impôts à La Réunion. Une politique non équitable. Dans le même temps, que font les services de l’État pour prévenir les maux des victimes de cette politique et pour les soutenir ? Ils ne font pas le nécessaire, car ils sont de plus en plus privés de moyens. Prenons le cas de l’aide personnalisée en milieu scolaire. 250 postes de psycho-pédagogues et de maîtres spécialisés sont menacés de suppression à La Réunion au budget 2009 de l’État. Une vraie catastrophe pour le Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) et pour les enfants bénéficiant de son soutien ainsi que pour leurs parents. Il ne sert à rien que le préfet pleure sur le sort des 100.000 illettrés si l’État ne prend pas en charge ce problème qui relève de l’Éducation nationale. Avant de chercher à sauver les spéculateurs des banques, sauvons les élèves en difficulté !
L. B.
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