
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
28 janvier 2006
Un des nombreux problèmes auxquels l’épidémie du chikungunya nous invite à réfléchir concerne les rapports entre savoir et pouvoir.
Au départ, des personnes savent qu’elles sont malades et en souffrent. Mais que pouvaient-elles faire pour se protéger et prévenir leur maladie ? Pas grand-chose. Pourquoi ? Parce qu’on ne leur a pas appris ce qu’il convenait de faire.
Mais d’autres personnes auraient dû le savoir ou le savaient. Qui ? Les professionnels en charge de la santé de la population. Si elles ne le savaient pas, d’où vient cette ignorance ? Du fait que les pouvoirs publics n’ont pas investi suffisamment de crédits dans la recherche épidémiologique.
Si les autorités sanitaires connaissaient ce danger, pourquoi n’ont-elles pas fait le nécessaire pour alerter la population et les pouvoirs publics sur les moyens de prévenir l’épidémie et pour que ces moyens soient mis en œuvre ? Par indifférence.
Revenons aux personnes malades. Que peuvent-elles faire pour se soigner ? Rien. Pourquoi ? Parce que les pouvoirs publics n’ont pas donné aux chercheurs et aux médecins les moyens de les guérir.
Mais leur maintien dans l’ignorance ne s’arrête pas là : les Réunionnais ont-ils eu le droit de connaître la vérité sur l’ampleur réelle de l’épidémie et sur son extension ? Non. Sur la quantité et la qualité des moyens mis en œuvre pour la combattre ? Non. La vérité a été cachée aux citoyens par les détenteurs du pouvoir.
Tout cela prouve que le pouvoir d’agir ensemble, le pouvoir de se mobiliser pour résoudre nos problèmes est lié au savoir, donc à la transparence, au droit à la formation et à l’information.
Voilà pourquoi ce savoir doit être démocratique, c’est-à-dire partagé ; et que le pouvoir aussi doit être démocratique, c’est-à-dire participatif.
L. B.
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