Seul, on ne pourra rien

19 juin 2004

Afin de faire mentir l’adage qui veut que ”quand on s’aime, on ne compte pas”, les responsables de la Fédération socialiste de La Réunion n’arrêtent pas de compter et de se recompter. Piètres calculs où l’on s’irrite davantage des performances de partenaires du développement de La Réunion que de celles des forces qui concourent à sa stagnation. Peut-être, est-ce là leur manière d’illustrer qu’ils sont dans "une stratégie d’union des forces de progrès depuis 20 ans".
Cette stratégie d’union, où l’on a l’œil rivé sur les biscoteaux de son voisin, n’a rien voir avec le concept de l’Alliance qui, lui, répond à une vieille et profonde aspiration des Réunionnais : rassembler dans le front le plus large possible toutes les sensibilités politiques ou civiles qui aspirent et œuvrent concrètement à un véritable développement du pays. Tant il est vrai que seul, même si l’on est fort, on ne pourra rien changer et que c’est chimère de croire encore qu’on pourrait faire le bonheur d’un peuple malgré lui.
L’Alliance n’est pas une machine de circonstance destinée à gagner des élections et à se répartir des postes. C’est une structure permanente qui se met progressivement en place et dont l’action politique repose sur des principes fondamentaux, comme la transparence et la recherche constante de l’unité dans le strict respect des diverses sensibilités qui la composent.
On est là bien loin des calculs d’apothicaires qui cachent mal leur volonté d’hégémonie sous de vagues appels à l’union.

J.-M. C.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus