
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
20 avril 2006
Je n’ai encore jamais lu un livre aussi pessimiste sur l’avenir des êtres humains que celui qui vient de paraître chez Arthaud sous la signature du philosophe et naturaliste Yves Paccalet et sous le titre : “L’humanité disparaîtra, bon débarras !”. En un peu moins de 200 pages, l’auteur nous décrit, avec des arguments scientifiques et une vision globale des problèmes de la planète, les différents scénarios catastrophes qui ne laissent aucune chance de survie à l’humanité d’ici quelques décennies, ou au mieux, d’ici un ou deux siècles. Certaines de ces catastrophes - comme une météorite tueuse ou un nuage interstellaire - ne dépendent pas de nous ; mais la plupart d’entre elles sont liées à notre système socio-économique, politique, environnemental et culturel.
Comme l’explique Yves Paccalet, la survie des générations futures est quasi impossible si le système dominant actuel se perpétue. En effet, écrit-il, "le protocole de Kyoto, élaboré en 1997, s’asphyxie dans l’égoïsme forcené des riches - tout comme la planète étouffe dans les excès de gaz carbonique, d’ammoniac et de méthane. J’en ai marre de la perpétuelle dictature des intérêts individuels, familiaux, corporatistes, religieux, communautaires ou nationaux ; du je-m’en-foutisme et de l’hypocrisie ; de la bassesse ordinaire ; de l’égoïsme général (je me range, évidemment, sous l’adjectif “général”". Il en a “marre” mais il conclut pourtant que l’être humain "est un poulet à deux pieds sans plumes qui descend des bactéries et qui y retourne après avoir saccagé le poulailler".
En allant du monde à notre île et de notre île au monde, on n’est pas obligé de partager le pessimisme d’Yves Paccalet. Au contraire, nous devons garder l’espoir et continuer à lutter sans cesse pour une autre société. Soyons solidaires.
L. B.
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