
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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7 novembre 2013, par
Quelques semaines après la publication du 5e rapport du GIEC, l’Organisation météorologique mondiale a annoncé les résultats de son dernier rapport annuel sur la concentration des gaz à effet de serre. Ces composés chimiques se sont largement répandus dans l’atmosphère à cause des activités humaines. La progression montre une courbe de forme exponentielle qui commence à s’infléchir en 1850. Plus les années passent, et plus la concentration de ces gaz augmente rapidement.
Lors de cette présentation, Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, s’est exprimé. Il est aussi membre de l’ONERC, l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique. Voici ce qu’a dit le météorologue :
« Dans son cinquième Rapport d’évaluation paru récemment, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) souligne que les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote ont atteint des niveaux sans précédent depuis au moins 800.000 ans. C’est pour cela que notre climat change, que les conditions météorologiques sont plus extrêmes, que les inlandsis et les glaciers fondent et que le niveau de la mer s’élève ».
« Selon le GIEC, si nous poursuivons dans la même voie, la température moyenne du globe à la fin du siècle pourrait excéder de 4,6 degrés ce qu’elle était avant l’ère industrielle – et même plus dans certaines régions. Les conséquences seraient catastrophiques. »
« Il faut réduire de manière sensible et prolongée les émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique. Nous devons agir aujourd’hui pour ne pas mettre en péril l’avenir de nos enfants, de nos petits-enfants et de bien d’autres générations encore. Le temps joue contre nous. »
Il dit clairement que la mécanique du changement climatique s’accélère, et qu’il faudra agir d’urgence pour limiter les dégâts. La mer va continuer à monter, et donc le littoral est le lieu de tous les dangers.
Au moment où le monde entier avait les yeux braqués sur les conclusions de l’OMM, une cérémonie surréaliste a été rapportée hier par des médias. Un élu claironne qu’il a déjà attribué plus d’un milliard de fonds publics pour construire une route en mer. Au-delà du fait que Didier Robert n’est pas autorisé à lancer ce chantier, car aucune dérogation n’a été donnée à ce jour, ce fait est révélateur de la sous-estimation du danger, et de la volonté de maintenir les Réunionnais dans l’ignorance.
Comment peut-on encore construire une route dans la mer au moment où les alertes se succèdent ? Après le GIEC, c’est l’OMM qui rappelle que le niveau de la mer monte, accompagné de phénomènes climatiques extrêmes. Mais ne comptez pas sur les médias invités par Didier Robert pour poser la question qui dérange au président de Région… jusqu’à quand les Réunionnais seront-ils maintenus dans l’ignorance du danger ?
J.B.
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Messages
8 novembre 2013, 15:50, par Jean-Pierre CANOT
La grande majorité des scientifiques sérieux, démontrent que les émissions de CO2 ne sont pas la cause du réchauffement climatique.
Dans son remarquable ouvrage : " L’innocence du carbone ", François Gervais cite notamment page 30 cette déclaration signée par 31 478 scientifiques :
« Il n’y a pas de preuve scientifique convaincante que les émissions anthropiques de dioxyde de carbone provoquent ou provoqueront dans un futur envisageable un réchauffement catastrophique de l’atmosphère et un dérèglement du climat de la terre. En outre il y a des preuves scientifiques substantielles que l’accroissement de la teneur en dioxydes de carbone atmosphérique produit des effets bénéfiques sur la flore et la faune terrestres ».
On serait plus tenté de croire ces 31 478 spécialistes que le GIEC prend pour des imbéciles que les membres de ce GIEC qui ne savent travailler que par consensus.