Sous le signe de l’anti-racisme

10 juillet 2006

Durant la Coupe du monde de football 2006, il n’a pas seulement été question de sport. On a vu également une mobilisation contre un des fléaux de la planète : le racisme.
Citons par exemple cette banderole déployée avant chaque match sur la pelouse avec cet appel : "Say no to racism". Ou la protestation des “Bleus” dénonçant les propos racistes du président du Front national contre leur équipe.

Après la finale d’hier soir, ce combat contre le racisme va continuer. Dans le monde comme en France.
Dans l’hexagone, en effet, deux courants s’affrontent :

- celui pour une nation ouverte, solidaire de tous les peuples ;

- et celui d’un pays frileux, replié sur lui-même, sans immigrés ou avec une "immigration choisie" et donc une immigration jetable. C’est ce que l’on voit hélas avec la chasse aux enfants sans papiers et à leurs parents menée par le gouvernement.

Il s’agit là d’un choix de société fondamental, quand on sait où peuvent mener des politiques d’exclusion et de discrimination.
D’ailleurs, l’Histoire a montré aux Réunionnais à quel point, quel que soit le gouvernement, ils ont dû se rassembler pour lutter contre des traitements injustes.
La lutte contre les inégalités de toutes sortes est absolument indispensable pour construire un développement durable de notre île. Sous le signe de l’anti-racisme.

L. B.


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