Sous les décombres du Liban...

5 août 2006

Dans “Le Monde diplomatique” de ce mois, Alain Gresh publie un article sur la crise au Proche-Orient. Cet article donne de multiples raisons pour faire arrêter d’urgence cette guerre.
Il cite une déclaration de l’ambassadeur israélien à Washington : "Même si notre armée commet un massacre de masse au Liban, les États-Unis continueront à nous soutenir". Pourquoi ? Parce que "l’objectif est clair, selon le journaliste : liquider le Hezbollah, même au prix de la destruction du Liban, et entraîner ce pays dans une paix séparée qui permettrait à l’État hébreu de poursuivre sa politique de colonisation de la Palestine".

Alain Gresh rappelle que "nous sommes entrés dans la 40ème année de l’occupation de Gaza, de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, sans oublier le Golan syrien". Et que "malgré les innombrables résolutions du Conseil de sécurité (...) - la “feuille de route” entérinée par les États-Unis, la Russie, l’Union européenne et les Nations unies affirmait que l’État palestinien serait créé avant la fin 2005 -, tout empire en Palestine".
Ce non-respect du Droit international par l’occupant entraîne des résistances, suivies de répressions meurtrières contre les résistants, qualifiés de “terroristes”.

Pour Alain Gresh, la guerre contre les Palestiniens et celle contre le Liban "relèvent de la même stratégie : imposer une “solution” conforme aux seuls intérêts d’Israël".
Cette politique a conduit à la création du Hamas et du Hezbollah. D’où la question : "Quelle nouvelle organisation violente surgira des décombres actuels du Liban ?"

L. B.


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