
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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15 octobre 2015, par
Pour certaines âmes sensibles, la question ne manquera pas de surprendre. Mais pour d’autres observateurs, elle mérite d’être posée compte-tenu de la succession des événements.
Tout d’abord, les compte-rendus de la presse d’hier ont confirmé ce qu’expliquait Témoignages dans son précédent édito : Bello-Annette ne veulent pas renoncer au projet de route en mer de Didier Robert. Ils comptent le mener à bien. Conséquence : ils sont très évasifs pour le financement de leur promesse d’un train de 30 kilomètres reliant Saint-Benoît à Saint-Denis. Huguette Bello dit qu’il faut aller chercher l’argent dans le plan Juncker, un plan de relance pour 28 États européens lancé par la Commission européenne.
Si le train était prioritaire, il était possible de faire autre chose : affecter les crédits de la NRL au train et faire financer la route par le plan Juncker. Le temps que le problème des matériaux soit résolu donne un délai bien suffisant pour remplir un dossier de demande de subvention européenne et attendre la réponse… Le choix est donc clair, c’est priorité à la NRL au détriment du train. Ce choix ne rappelle-t-il pas celui d’un autre candidat au poste de président de Région ?
Ensuite, une information importante publiée hier a montré combien Gilbert Annette a besoin de la NRL pour faire avancer sa politique. Il compte en effet négocier un aménagement de l’entrée Ouest de Saint-Denis pour que les automobiles puissent entrer plus rapidement dans la ville. Coût estimé du projet : un demi milliard d’euros. La Région Réunion y contribuerait, puisqu’elle serait impliquée à hauteur de 150 millions d’euros dans un montage financier relaté dans les colonnes du Quotidien d’hier. Si la Mairie de Saint-Denis était une opposante résolue au projet de route en mer, la Région serait-elle prête à investir autant dans un aménagement communal ?
Enfin, l’annonce d’un péage pour faire payer les usagers de ce tronçon de quelques centaines de mètres ne laissera pas indifférent. Le Quotidien d’hier se demande en substance si la mairie de Saint-Denis, dirigée par Gilbert Annette, n’a pas fait une erreur qui relance Didier Robert. En tout cas, l’idée d’un péage placé par la mairie de Saint-Denis remet en cause le principe annoncé par Didier Robert de route en mer gratuite, sans que ce dernier puisse pour le coup être jugé responsable de cette promesse non tenue.
Cette succession d’événements ramène à la décision prise par Bello-Annette de refuser l’union des forces du progrès au premier tour des élections régionales. Ils ont fait le choix d’exclure le PCR et le Progrès. Des observateurs y ont vu une gauche divisée ce qui renforce les chances de victoire de l’union de la droite conduite par Didier Robert. Le refus de l’union au premier tour, le programme de Bello-Annette qui dit oui à la NRL et la fuite sur un projet de péage de la mairie de Saint-Denis : à quoi jouent Bello-Annette ?
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15 octobre 2015, 11:19, par Maillot Joseph Luçay
Les électeurs réunionnais qui iront voter à l’occasion des prochaines élections régionales vont certainement rendre la monnaie de leurs pièces à tous ceux qui veulent les obliger à dépenser non seulement des milliards d’euros pour construire une route sur la mer , mais également à payer encore des milliards au cours des années futures pour l’utiliser une fois qu’elle serait terminée .
Quand on construit une route , on choisit la solution la moins risquée , celle qui permet de désenclaver , celle qui permet de libérer de nouvelles terres pour les années à venir , celle dont l’entretien coûtera le moins cher, celle dont on est à peu près sûr qu’elle existera encore dans 300 ou 400 ans .
Quand on institue un péage sur une route sans offrir aux usagers qui devront l’utiliser quotidiennement d’autres alternatives de passage , on retourne à l’époque du moyen âge où les grands seigneurs pouvaient faire payer la traversée du moindre petit ponton installé sur le territoire pour pouvoir s’enrichir . Cette époque est révolue depuis le 4 aout 1789 , date à laquelle le peuple français a aboli les privilèges seigneuriaux , et ce serait lui faire injure que de vouloir le rétablir sournoisement sur les terres de l’île de la Réunion même si ce serait au profit d’une ville (la ville de Saint Denis qui apparemment serait derrière ce projet de péage pour la nouvelle route )
Là où des péages sont installés sur les routes de France , les usagers de la route ont toujours la possibilité de choisir un autre itinéraire non payant pour passer . Quel serait cet itinéraire pour les réunionnais qui voudront passer de l’Est à L’ouest de leur île ?. Ils n’auront pas d’autres choix que de passer par la route de la montagne , ou de passer par la route des plaines ou le grand brulé , c’est à dire de choisir un trajet qui leur prendra deux ou trois fois plus de temps et leur coutera beaucoup plus cher . Si bien qu’ils n’auront pas d’autres solutions que d’accepter le péage qui leur serait demandé.
Dans ces conditions , quelque soit le prix qui sera fixé pour ce péage , celui ci pourra être assimilé à un racket , à une rançon , à une escroquerie en bande organisée , pour ramasser des sous facilement et au détriment de tous qu’ils soient pauvres ou riches .
Les réunionnais qui auront déjà payé par leurs impôts des milliards pour construire la route sur la mer devront encore dépenser des milliards pour pouvoir l’utiliser quotidiennement . C’est inacceptable . Il ne devrait y avoir de péage sur la route reliant Saint Denis et La Possession tant qu’une alternative raisonnable n’est pas offerte aux usagers de cette route .
Le seul moyen pour les réunionnais d’éviter ce traquenard , cette embuscade sur leurs portefeuilles et sur leur avenir , c’est de réagir avec la seule arme que personne ne peut les empêcher d’utiliser , celle de leur bulletin de vote , celui qu’ils vont aller glisser dans les urnes pour choisir la nouvelle équipe qui dirigera la région à l’occasion des prochaines élections régionales . Ce choix me parait évident , c’est de voter en faveur de ceux qui proposeront à leur programme l’arrêt des travaux de cette route sur la mer , mais également la réalisation de nouvelles infrastructures mieux adaptées aux nécessité du développement économique et social de l’Ile de la Réunion .