
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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12 avril 2018, par
Dans un article publié le 11 avril, « Jeune Afrique » fait part des inquiétudes des acteurs de la filière canne-sucre en Afrique de l’Ouest. Le prix du sucre est en effet en nette baisse. La suppression des quotas dans l’Union européenne a un impact dans ce phénomène :
« Malheureusement », regrette Alexandre Vilgrain (dirigeant de la SOMDIAA-NDLR), les prix mondiaux actuels sont si faibles qu’ils ne sont même pas en phase avec le prix de revient. » Depuis fin septembre 2016, le prix du sucre a dégringolé de 45 % à la Bourse de New York, dont 15 % depuis le début de l’année. De fait, les échanges internationaux ne concernent qu’un gros quart de la production mondiale, la plus grande partie étant consommée localement.
Le marché international du sucre est donc un marché de surplus sur lequel les exportateurs écoulent leur marchandise à prix cassés. Cette concurrence extérieure tend à annihiler toute velléité de développement de la filière. Pour ne rien arranger, la suppression des quotas dans l’Union européenne, le 30 septembre 2017, a renforcé cet emballement baissier.
« Un changement majeur est en cours, avertit ainsi Peter De Klerk. Au dernier trimestre 2017, on a déjà pu constater une augmentation de 20 % de la production dans l’Union européenne. Dans le même temps, les exportations vers la Mauritanie et le Cameroun ont fortement augmenté. Cette année, l’Europe va passer d’importateur net à exportateur net, avec comme débouché naturel les régions les plus proches, au premier rang desquelles l’Afrique. Ces nouveaux flux vont venir chambouler l’environnement concurrentiel de nombreuses régions du continent. »
Interrogé début mars, Alexandre Vilgrain se disait préoccupé. « La période actuelle est très compliquée. Nos résultats sont en baisse. Au Tchad, le sucre rentre de toutes parts. Au Cameroun, certains importateurs fraudent l’État et contournent ses barrières douanières en prétendant qu’ils destinent le sucre à l’industrie agroalimentaire alors qu’en vérité il est vendu tel quel. Après cela, comment voulez-vous investir ? Nous avons depuis longtemps des projets sucriers au Tchad et au Cameroun mais, dans ces conditions, c’est impossible. »
Voici des nouvelles peu rassurantes pour la filière canne-sucre qui donne un travail à 18.000 personnes à La Réunion. L’an dernier, un accord a pu être arraché afin que Tereos augmente le prix de base de la canne à sucre achetée au planteur. Pour sa part, l’État a redéployé les crédits affectés à ce secteur pour qu’il puisse amortir le changement fondamental lié à la fin des quotas. Mais tout ceci n’est valable que jusqu’en 2021.
En Afrique de l’Ouest, l’application de la logique capitaliste a amené à annuler des investissements qui auraient été autant de création d’emplois. Or dans ces pays, le coût de production est inférieur à celui de La Réunion. Et malgré cela, la baisse du prix du sucre enlève toute possibilité de rentabilité.
Dans ce contexte, à La Réunion, la survie de la filière canne-sucre dépend donc clairement du soutien des pouvoirs publics. Or avec la crise en Europe marquée notamment par le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, quel sera le niveau des subventions de l’Europe après 202 ? Et quelle sera l’implication de la France dans ce secteur, sachant que les industriels implantés dans ce pays arrivent à accroître leur production, et augmentent donc leurs profits, du fait justement de la suppression des quotas ? Manifestement, le plus dur de la crise n’est pas encore arrivé.
J.B.
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