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Expertise graphologique
14 août 2009
La vie est parfois riche d’étonnantes collisions d’informations.
Le 11 août, statuant sur le cas de Saint-Paul, le Conseil d’État n’examine même pas le fait qu’entre le 1er et le 2ème tour, l’ancien maire de Saint-Paul a retiré quasiment la moitié des listes d’émargements pour les remplacer par des listes vierges. Dès cet instant, les mandataires et présidents de ces bureaux de vote étaient pourtant placés dans l’impossibilité de comparer les signatures des votants avec celles apposées lors du 1er tour. Il ne restait plus à ces présidents et mandataires que l’identification des votants grâce à leurs pièces d’identité. Mais le Conseil d’État, refusant cette identification des votants estime que seule la signature compte.
L’avocat d’Huguette Bello ayant fait appel à l’une des meilleures expertes graphologues agréée par la Cour d’Appel de Paris et la Cour de Cassation, le Conseil d’État nous dit en substance que les expertises graphologiques ne l’intéressent guère… mais aussitôt le voilà qui se transforme lui-même en expert graphologue — dont il n’a aucune des compétences — et juge qu’il existe des dissemblances sur quatre signatures ce qui le conduit à annuler l’élection municipale de Saint-Paul.
Hier matin, les radios rendent compte des suites de l’enquête ouverte pour trouver le corbeau expédiant à diverses personnalités politiques, au nom d’une prétendue “cellule 34”, des lettres anonymes contenant une balle.
Et nous apprenons que les enquêteurs ont perquisitionné chez deux suspects.
« Au cours de ces perquisitions, les enquêteurs ont saisi des lettres manuscrites aux fins d’expertises graphologiques* ». Ah bon ? Lorsqu’il s’agit de respecter le suffrage universel, l’expertise graphologique est suspecte. Par contre, s’il s’agit de mettre en cause un individu, le juger et, éventuellement le priver de sa liberté, l’expertise graphologique est pertinente !
Et le coup de pied de l’âne, c’est le Conseil d’État qui se l’est lui-même infligé.
Dans l’affaire des « disparues de l’Yonne », l’institution judiciaire avait fait preuve d’un laxisme confondant. Au bout de 10 ans, M. Daniel Stilinovic, substitut du procureur d’Auxerre avait été mis en cause et sanctionné. On lui reprochait d’avoir inscrit « NON » sur un “post-it” agrafé au dossier d’une disparue. Sur le “post-it”, un juge d’instruction faisant état d’éléments nouveaux demandait l’autorisation d’effectuer des investigations supplémentaires. Le « NON » l’en avait empêché. Niant être l’auteur de ce « NON », le substitut Stilinovic avait obtenu sa réhabilitation après qu’une expertise graphologique ait établi qu’il n’était pas l’auteur de ce refus. Et quelle est donc l’instance qui a accepté les résultats de cette expertise graphologique pour casser la sanction infligée par le Conseil supérieur de la Magistrature et réhabiliter M. Stilinovic ? … le Conseil d’État qui, dans la foulée utilisait les résultats de l’expertise graphologique pour mettre en cause un autre magistrat d’Auxerre, M. Jacques Bourguignon.
Lorsque des enfants adoptent ce type de comportement, on les moque ainsi : « tu joues tes réponses à pile ou face ? ».
Mais là, nous avons affaire aux sages du Conseil d’État, aussi, même si — profanes que nous sommes — on ne comprend pas trop la logique de comportements aussi opposés, on s’incline : « respect Messieurs les Conseillers », les électrices et électeurs de Saint-Paul vont, dans les urnes, apporter à votre décision le seul commentaire qui vaille, celui du suffrage universel.
Jean Saint-Marc
* - France-Inter.
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