Tout remettre à plat

20 octobre 2007, par J.M.C.

À l’occasion du passage de la Secrétaire d’État à la Politique la Ville, Fadela Amara, le “Quotidien” a livré à la réflexion de ses lecteurs les observations d’Attila Cheyssial. Cet architecte, sociologue et urbaniste est surtout un témoin de premier plan de l’impasse dans laquelle se trouve notre politique de l’habitat. Nous avons souvent, ici même à “Témoignages”, tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences dramatiques de ce phénomène pour ne pas nous réjouir de sa proposition, nullement provocatrice, de tout remettre à plat en la matière.

Les chiffres sont connus, la demande de logement croit de façon continue, et même si l’effort de l’État n’est pas toujours au niveau où il devrait être, l’offre ne peut pas faire face à la demande ou alors, à un coût inabordable pour les demandeurs, notamment dans le domaine du logement social. Résultat, les demandes en souffrance s’accroissent inexorablement. Alors, que faire ? Oui, il faut tout remettre à plat et pouvoir offrir des logements à bas coûts ? Cette solution est explorée par le PCR dans son “Nouveau Contrat Social”.

Et, à ce niveau, l’expérience et le savoir-faire acquis dans le cadre de la solidarité familiale ou celle de voisinage - notamment l’habitat spontané - doivent être utilisés et faire l’objet d’un suivi. Ce n’est qu’en faisant confiance à ceux qui sont précisément confrontés au besoin de logement que l’on pourra avancer. Partir d’eux, de leurs moyens et de leurs besoins.

J.-M. C


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus