Traitement de Déchet : du sectarisme à l’égoïsme.

4 septembre 2008, par LB

Mme la Présidente du Conseil général a révélé les difficultés qu’elle rencontre à promouvoir un syndicat pour la gestion des déchets sur l’ensemble du département. Elle rappela notamment les réticences, voire l’opposition, de la Civis qui avance comme argument la peur d’être dépossédée de la structure de traitement du Sud. D’où vient ce sentiment possessif subit ?

La première structure intercommunale, le SIVOMR, fut créée il y a un quart de siècle par délibération des Conseils municipaux du Port, La Possession, Sainte-Suzanne, Saint-Leu, Saint-Louis, Saint-Pierre, tous dirigés par des Communistes. Dès le départ, priorité fut donnée à la collecte et le traitement des ordures. Cette décision de bon sens fut durement contestée par l’opposition municipale et partisane, dont les amis de Monsieur Fontaine.

Malgré tout, le CET (Centre d’Enfouissement Technique) de Pierrefonds a vu le jour en 1987, et le projet était calibré pour 30 ans. La Commune du Tampon a longtemps refusé d’y adhérer, mais a fini par fermer sa décharge non réglementaire.

Puis, le Centre de tri fut réalisé et livré fin 2001, sous maîtrise d’ouvrage de la CIVIS, la nouvelle structure qui a remplacé le SIVOMR, toujours dirigée par les communistes.

Après les élections de 2001, les communes sont regroupées de manière régionale : Sainte-Suzanne rejoint le Nord ; Le Port et La Possession l’Ouest ; Saint-Pierre et Saint-Louis le Sud. Le patrimoine est réparti, pour le bien de tous.

Ces infrastructures pionnières n’auraient donc jamais existé sans les investissements des communes de l’Ouest. Alors, à quoi rime cette posture égoïste de l’opposition, d’hier ?

LB


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