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13 juillet 2017, par
La presse d’hier donne la parole du président de Tereos Océan Indien. Au lendemain de la signature d’un accord sur un nouveau prix de la canne à sucre, il annonce que la coopérative de planteurs de betteraves se ménage le droit de dire plus tard la vérité. Cette déclaration amène à s’interroger. En effet, pourquoi prendre le temps d’attendre que les passions retombent après un conflit difficile ? Sans doute aurait-il été plus judicieux de dire justement cette vérité dès le début des négociations, pour que tous les partenaires sachent à quoi s’en tenir. Cela aurait eu le mérite de clarifier les choses dès le départ, et être un élément permettant de faire l’économie d’une confrontation qui laissera des traces.
Il est à noter qu’au cours de la dernière phase de la mobilisation des planteurs, le Syndicat du sucre présidé par Tereos s’est payé des encarts publicitaires dans la presse quotidienne. L’objet de cette communication était de présenter à la population des chiffres appuyant son choix de refuser d’accéder aux revendications des planteurs. Comme par hasard, des auditeurs d’une radio très écoutée profitaient d’émissions de libre-antenne pour faire passer cette argumentation qui devenait soudainement « un article dans le journal ». Il s’agissait de donner une crédibilité à une publicité qui, comme toutes les autres, n’a que pour but de présenter son commanditaire sous un jour des plus favorables.
Néanmoins, cette publicité s’intitulait « vérités et idées fausses sur la filière canne-sucre de La Réunion ». Les propos tenus dans la presse d’hier par le président de Tereos et du Syndicat du Sucre insinuent-ils que la vérité n’a donc pas été dite dans cette campagne de pub ?
Il est une vérité que Tereos a toujours caché aux planteurs et à l’opinion sous couvert du secret des affaires : les bénéfices tirés par le groupe français de la canne à sucre produite par les planteurs de La Réunion. Alors quand le patron de Tereos à La Réunion annonce des révélations pour bientôt, gageons qu’elles répondront à l’exigence de transparence revendiquée par les planteurs et le PCR, une organisation qui soutient le développement de La Réunion depuis sa création en 1959.
J.B.
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