
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
22 août 2012, par
Hier matin, un père accompagne la dépouille de son fils de Paris à Gillot. Il avait envisagé un destin différent en soutenant l’engagement de son enfant de faire carrière dans la Police nationale. A un moment, le garçon souhaitait rentrer travailler au pays, mais les conditions de mutation ne le lui ont pas permis. En mettant fin à ses jours, il interroge le système qui l’a enrôlé.
Comment peut-on arriver à une telle extrémité sans que personne ne s’en aperçoive ? Comment est-ce possible qu’entre la fin d’une carrière et la fin d’une vie, il finisse par choisir la deuxième solution ? Pourquoi l’administration n’a-t-elle prévu aucune porte de sortie honorable qui puisse permettre à un jeune de rebondir dans la vie si jamais, au cours de sa carrière, il constate son inaptitude à continuer ?
Beaucoup de Réunionnais souhaitent retourner travailler et vivre au pays. Pourquoi ce souhait leur est-il refusé ? Pourquoi ne pas prendre en compte l’équilibre psychologique pour une meilleure efficacité dans le travail ? L’administration française est-elle si arriérée au point qu’elle n’a pas encore intégré dans son fonctionnement les recherches les plus modernes sur la condition humaine ?
N’y a-t-il pas urgence à prendre en compte la dureté de la vie qui rende les gens si fragiles ? Comment prévenir ?
Toutes ces questions sont posées au moment où on apprend que deux autres jeunes ont mis fin à leurs jours la semaine dernière en sautant du pont de l’Entre-Deux. Bien sûr, les motifs qui les ont conduits à cet acte ultime sont différents, mais notre île détient un taux de suicides ou de tentatives de suicide très élevé. Par conséquent, il y a bien des conditions sociales inadaptées sur lesquelles l’État, pris dans son sens très large, devrait se pencher.
Il ne suffit plus d’aligner des statistiques et se donner bonne conscience que la situation est marginale. Les pouvoirs publics, les partis politiques, la société civile devraient agir rapidement avant que la situation ne s’aggrave.
J.B.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Messages
22 août 2012, 10:43, par usppm
Ce n’est pas forcement à l’administration qu’il faut en vouloir mais aux personnes placées au sommet des hiérarchies, à ces chefs et décideurs qui fonctionnent de manière carriériste et égoïste.
La situation se banalise au point qu’à court terme, ce genre de drame fera partie des "risques du métier" tout simplement parce que le facteur humain est occulté ...