
Un vrai calendrier scolaire réunionnais n’est pas pour demain
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5 août 2005
Dans La Réunion des années cinquante, 65% des actifs “occupés” travaillaient dans l’agriculture. Plus précisément dans l’univers de la plantation.
Dans les années 60, ces travailleurs du monde rural représentaient encore la moitié de la population active au travail, alors qu’ils n’étaient plus que 20% la décennie suivante, quand se réalise effectivement - et brutalement - une rupture économique et sociale avec l’ancienne base de la société coloniale, qui a amené les actifs agricoles à ne plus constituer que 5% de la population active au travail en 2000.
Mais ces chiffres ne disent pas tout. Ils disent surtout l’absence de réflexion anticipée et de planification pendant une très large partie de la période qui nous sépare de 1946.
Pourquoi faudrait-il, dans une île-jardin, se résigner à voir ramener l’activité agricole à la portion congrue ? En serions-nous à nous lamenter sur la hausse du prix du riz si la culture de riz de montagne avait reçu ici les encouragements nécessaires au bon moment ?
L’équation “pays développé” = “agriculteurs en nombre réduit” devrait-elle prendre partout le même visage ? Et pourquoi “le marché” et sa loi (celle de l’offre et de la demande) devraient-ils être les seuls à décider de tout, dans tous les pays, de la même façon ?
Il est suffisamment démontré que la loi du marché génère ici ou là des famines - voire des guerres -, ailleurs du chômage et de l’exode : comment s’y résigner ?
Puisque nous en sommes à faire des villes à la campagne, un Parc national des Hauts et des réserves naturelles, il faudra bien que les emplois et activités des autres secteurs de l’économie suivent le mouvement.
Un pôle d’excellence dans l’agroalimentaire peut être un pas important vers un autre équilibre, pour peu qu’on se donne la peine de prévoir un aménagement du territoire plus respectueux d’un partage de l’espace et d’un développement concertés.
P. David
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