
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
17 novembre 2005
Au moment où s’approfondit en France le fossé entre les responsables politiques du pays et une grande partie de la population, au moment où le chef de l’État et le gouvernement sont contraints par des citoyens révoltés à prôner "le respect auquel chacun à droit", que se passe-t-il ici à La Réunion ? Les représentants de l’État annoncent que Paris fera appliquer dans un mois et demi, une loi... inapplicable dans les conditions actuelles. Il s’agit bien-sûr du transfert des personnels T.O.S. de l’Éducation nationale vers les collectivités (Département pour les collèges, Région pour les lycées).
À l’unanimité, les Réunionnais - personnels concernés, syndicats et élus des collectivités - ont dit “non” à l’application de cette mesure car elle n’est pas adaptée à notre situation spécifique, comme l’a reconnu la plus haute juridiction française, le Conseil constitutionnel. Sur cette base, une sénatrice réunionnaise a d’ailleurs déposé une proposition de loi permettant de trouver une solution légale à ce problème avec un report du transfert jusqu’à ce que les conditions soient remplies.
Et là on apprend que la proposition de loi a été jetée à la poubelle et que le gouvernement imposera sa décision, que les Réunionnais le veuillent ou non. On voudrait mettre le feu aux poudres dans cette île où la tension sociale est déjà si forte, que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Surtout lorsqu’on ajoute, comme l’a fait le préfet, que de toutes façons dans moins de 45 jours, la gestion des T.O.S. ne sera plus le problème de l’État et que ce sera au Conseil général et au Conseil régional de se débrouiller avec ça, quoi qu’il leur en coûte.
En vérité, on a rarement été aussi loin dans le non-respect de la volonté populaire. Au nom de la défense des services publics et de la démocratie, on ne peut donc que s’opposer tous ensemble à un tel passage en force. Comme l’a dit un élu, c’est "un combat réunionnais".
L. B.
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