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27 août 2005
On a appris cette semaine que dans la nuit de lundi à mardi derniers, 25 personnes se sont noyées lors du naufrage de leur embarcation, qui devait les emmener d’Anjouan à Mayotte. Une trentaine de passagers se trouvaient à bord du “kwassa-kwassa” reliant les deux îles de l’archipel comorien. On sait que ce genre de tragédie est malheureusement très fréquent. Et d’après des chiffres officiels non publics, on estime qu’en moyenne 100 hommes, femmes et enfants comoriens sont tués chaque mois lors des traversées de ce "bras de mer entre Anjouan et Mayotte (qui) est le plus grand cimetière de l’océan Indien", selon les mots d’un député mahorais.
100 victimes, soit presque autant que le crash aérien qui a endeuillé notre île sœur de la Martinique il y a onze jours. Il y aurait donc pratiquement un “crash” qui se déroule tous les mois à nos portes. Cela parce que des personnes veulent rejoindre leurs parents et leurs proches dans l’île voisine - dont ils partagent l’histoire, la culture, la langue, la religion... - et que cela leur est interdit. Au nom de quoi ?
Ces citoyens comoriens veulent également aller à Mayotte pour se faire soigner, pour y bénéficier de droits sociaux et de moyens de vivre dont ils sont privés dans leur île. Et plus ces droits vont être étendus aux Mahorais, plus l’attrait de l’île aux Parfums sera fort dans les trois autres îles de l’archipel. Malgré le danger mortel du voyage et malgré le racket des mafieux parfaitement identifiés qui en profitent.
Quel hommage est rendu aux victimes de ces drames, appelés à se répéter si rien ne change ? Que fait-on pour en finir avec ces tragédies qui découlent de choix politiques criminels ? Le droit à la vie existe-t-il pour nos frères et sœurs comoriens ?
L. B.
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