Un drame mondial

29 décembre 2004

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Au fil des bilans, s’alourdissant d’heure en heure, se dévoile l’ampleur du désastre provoqué par le séisme à l’origine des raz-de-marée qui ont durement frappé dimanche les populations du Sud de l’Asie et d’autres pays riverains de l’océan Indien. Un drame humain effroyable, toute une région du monde sinistrée.
Rappelant "la plus vaste opération de secours de l’Histoire", lancée l’année dernière après le séisme de Bam (Iran), Jan Egeland, responsable des opérations humanitaires de l’Organisation des Nations-unies (ONU), a déclaré hier à New York : "Je pense que nous devons faire plus, car il s’agit d’une plus grande catastrophe".
Ce drame "sans précédent" appelle à un effort également sans précédent au niveau de la solidarité internationale. Les institutions internationales, les gouvernements occidentaux, les associations humanitaires, les pays riverains, dans la mesure de leurs possibilités, ont donc commencé à se mobiliser pour venir en aide aux victimes. Une opération rendue extrêmement complexe par le nombre de pays touchés simultanément par cette catastrophe.
Mais il y a urgence. La Croix-Rouge estime, par exemple, que la catastrophe a fait un million de déplacés et de sans-abri en Asie. Ceux-ci risquent d’être victimes de maladies véhiculées par l’eau, en particulier la malaria et la diarrhée. Dans un premier temps, l’ONU devrait parer au plus pressé en concentrant ses efforts sur les six pays les plus touchés : l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande, les Maldives, l’Inde et le Sri Lanka.
Riverains de ce bassin indocéanique, les Réunionnais répondront massivement à cet appel à la solidarité.

J.-M. C.


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