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12 juin 2009, par
Un responsable politique — comme tout citoyen — ne peut jamais prendre de décision sans s’interroger en conscience sur le jugement que portera l’Histoire au sujet de ce choix. Ou alors, il fait preuve d’irresponsabilité à l’égard des autres et des générations futures.
C’est le cas de certains élus réunionnais du Conseil général, qui ont décidé, au milieu des années 40, de déclencher le processus visant à supprimer le Chemin de Fer de La Réunion (CFR), appelé aujourd’hui "ti trin lontan". Cette décision fut prise à la demande du représentant de l’État afin de donner satisfaction aux concessionnaires automobiles et de casser un des piliers essentiels du mouvement syndical et politique réunionnais, qui avait conduit à l’abolition du statut de colonie de La Réunion grâce à la loi Vergès-Lépervanche du 19 mars 1946.
Cette décision de la majorité des élus, de supprimer le transport ferroviaire et de le remplacer par le tout-automobile, a provoqué un énorme gâchis dans le pays : un gâchis financier, une destruction de notre patrimoine foncier et historique, un gaspillage de notre savoir-faire, une pollution de l’environnement naturel au détriment de notre santé etc. Cette suppression a été décidée malgré la protestation des élus communistes et des syndicalistes, qui voulaient sauvegarder le CFR en le modernisant.
Les communistes et leurs alliés ont dû se battre pendant des dizaines d’années pour que la majorité des décideurs, ici et à Paris, reconnaissent la nécessité et l’urgence de mettre en place une politique multimodale et intermodale des déplacements. Avec notamment la réalisation d’un transport collectif en site propre de Saint-Benoît à Saint-Joseph par le Nord et l’Ouest, à savoir le Tram-train.
En raison du retard qui a été pris pour décider un tel projet et du fait que les autorités ont sacrifié l’espace de l’emprise du CFR, la réalisation du Tram-train n’est pas une chose facile, surtout si l’on veut respecter les droits des personnes concernées par le tracé de cette ligne ferroviaire. Mais certains responsables politiques — plutôt irresponsables et adversaires des communistes — s’agitent avec comme but inavoué de retarder encore plus le lancement de ce nouveau service public pour les Réunionnais.
Or les élus communistes et leurs alliés se battent aujourd’hui comme hier pour des solutions innovantes et durables à nos problèmes. Nous disons donc non à ces manœuvres des diviseurs des Réunionnais car elles risquent de provoquer à nouveau un énorme gâchis, mais qui s’apparenterait cette fois à une catastrophe définitive.
L. B.
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Messages
14 juin 2009, 08:49, par andrun
C’est un gâchis de tous ordres : 1/ Gâchis économique : le poids seulement de l’achat des voitures, ajouté a celui de l’essence ou gasoil est une dépense faramineuse pour les réunionnais de tout bord, qui plus est la voiture est pour certains une marque d’avancée dite sociale. 2/ Gâchis environnemental : l’obligation de faire des routes et des aires de stationnements ont favoriser les terrains à bâtir au détriment de ceux à vocation agricole. De plus avec tout ce qu’on rejette comme CO2, heureusement que nous sommes sur une île ventilée. 3/ Gâchis social : Déjà pour ceux qui travaillent, comme tout le monde ne sort du même endroit, à la même heure, pour se diriger au même autre endroit, l’automobile est le mal nécessaire à la vie économique de l’île aux montagnes escarpées. Enfin bien d’autres gâchis sont entrainés par le fait de la disparition de quelque chose ou de quelqu’un.