Le principal canal de communication du président US coupé pendant quelques minutes

Un ex-employé de Twitter supprime le compte de Trump

4 novembre 2017, par J.B.

Le président des États-Unis est resté muet pendant quelques minutes, privé de son principal instrument de propagande. Il faudra 48 heures avant qu’il puisse de nouveau s’adresser directement et sans aucun filtre à plus de 40 millions de personnes.

Depuis plusieurs années aux États-Unis, les responsables politiques refusent de passer par les journalistes pour diffuser leurs informations auprès de l’opinion. L’exemple le plus caricatural est celui de Donald Trump. Ce dernier utilise massivement l’application Twitter. Il communique ainsi par des textes de moins de 140 signes non seulement à ses partisans, mais aussi à l’opinion publique mondiale.

Cet outil a joué un rôle important dans la campagne électorale présidentielle, car il permet instantanément à Donald Trump d’envoyer ce qu’il veut à plusieurs dizaines de millions de personnes sans aucun filtre, si ce n’est la limite de 140 caractères.

Mais jeudi, les abonnés aux nouvelles de Donald Trump ont eu la surprise de constater que sa page n’existait plus. Après enquête, la direction de Twitter a annoncé que la suppression de la page de Donald Trump était attribué à un employé qui effectuait jeudi son dernier jour de contrat dans le service en ligne.

Sachant que le compte de Donald Trump a plus de 40 millions d’abonnés, la nouvelle n’a pas tardé à se répandre. L’administration de Twitter a donc reactivé le compte du président des États-Unis au bout de quelques minutes. Mais dans un tel cas, le nombre d’abonnés repart de zéro. Fort heureusement pour Donald Trump, les connexions avec ses anciens abonnés sont établies de manière automatique, et d’ici deux jours, il aura retrouvé ses 40 millions d’amis.

La mésaventure arrivée au président des États-Unis a rappelé une des vulnérabilités du numérique. Tout site est en effet hebergé sur un serveur, et les administrateurs de la machine peuvent avoir accès à tout son contenu. D’où cette question : et si quelqu’un s’était fait passer pour Trump et aurait diffusé n’importe quelle information au nom du président des États-Unis ?

J.B.

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