Hier, Paul Vergès est revenu devant les médias sur l’événement majeur de la semaine dernière dans notre île : la conférence internationale sur les stratégies de l’Union européenne et de l’Outre-mer face au changement climatique et à la perte de biodiversité. Un retour utile et important car, malgré un début de prise de conscience dans l’opinion et chez les décideurs de la gravité de ces problèmes, il faut noter qu’il y a toujours une sous-estimation globale de l’urgence et de l’ampleur des actions à mener pour y faire face.

C’est pourquoi le président de la Région a une nouvelle fois souligné hier l’urgence des changements à apporter dans tous les domaines de la vie économique, sociale, culturelle et politique, comme il l’a fait dans son discours de clôture de la conférence en disant : pour mettre en œuvre la solution de nos problèmes, « le temps qui est devant nous est court, très court ».
Cette urgence, il ne suffit pas de la proclamer, a encore déclaré Paul Vergès ; il faut encore que chacun en tienne compte en changeant ses habitudes.

C’est exactement ce que fait la Région avec ses différents partenaires comme la SR 21, l’ARER, les autres collectivités, les pays de l’océan Indien, l’État, l’Union européenne etc. C’est la réalisation de l’autonomie énergétique d’ici une quinzaine d’années, c’est la diminution de l’usage de l’automobile au profit des modes de déplacements doux, c’est la mise en œuvre des différents axes du Plan régional de développement durable.
La solution ne viendra pas d’ailleurs. Elle est en marche à partir d’un modèle réunionnais.

 L. B.