
Un vrai calendrier scolaire réunionnais n’est pas pour demain
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31 janvier 2013, par
À Saint-Benoît, à Saint-Louis et à Saint-Pierre, des jeunes revendiquent des emplois. Quoi de plus normal dans un pays qui aligne 160.000 chômeurs dont 78.000 n’ont pas travaillé depuis plus d’un an. Seulement l’an dernier, on a compté 10.000 chômeurs supplémentaires. Dans la capitale du Sud, la précision porte sur de « vrais emplois » et non plus l’assistance publique ou les contrats sans lendemain.
Désormais, les pouvoirs publics qui ont manoeuvré pour refuser d’appliquer les propositions du PCR sont aux pieds du mur. Finie la grande diversion à coup de fric dans l’animation et l’aliénation culturelle, les fêtes de quartier et les repas qu’on donne sur des fonds publics, les bat’carré et autres attrape-nigauds. Les jeunes vont se détourner de plus en plus des créatures médiatiques fabriquées pour empêcher les Réunionnais de réfléchir et de débattre sur leurs vrais problèmes.
Quand malgré tout cet arsenal de diversion, les jeunes osent manifester comme l’an dernier en février, alors le pouvoir fait appel à la répression. Plus de 100 personnes ont été jetées en prison, avec mépris et humiliation. L’histoire retiendra qu’on pouvait compter sur la moitié des doigts d’une main le nombre de personnes qui s’en sont publiquement indignées. Quand certaines personnes s’intègrent au pouvoir dominant, elles perdent le sens de la solidarité.
Depuis, les chômeurs que les médias qualifient d’« émeutiers », de « délinquants », de « casseurs », voire même de « voleurs » et de « pilleurs », sans distinction, s’organisent de manière méthodique, choisissent des points clés, bloquent la circulation et appellent les élus à la négociation. Et, ça marche ! Ils font exactement comme les camionneurs que le pouvoir n’a jamais mis en taule. Ils sont déterminés.
En tout cas, ils savent que s’ils ne se battent pas, non seulement les 5.000 contrats emplois d’avenir leur passeront sous le nez mais en plus il n’y aura aucune politique d’emplois durables. Dans un communiqué, le PCR apporte son soutien aux manifestants qui luttent. Ils ont droit au travail, au respect et à la considération de la société dominante. Le mouvement social qui vient de démarrer progresse avec une grande maturité.
J.B.
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