Un potentiel du mouvement religieux réunionnais

12 janvier 2009, par LB

Jeudi dernier à Champ-Fleuri (Saint-Denis), s’est déroulée une rencontre de prières pour la paix en Palestine, au Sri Lanka, au Congo et dans le monde. Cette cérémonie était organisée par le Groupe de Dialogue Interreligieux de La Réunion, présidé par Idriss Issop-Banian.
Une bonne centaine de personnes ont participé à ce rassemblement totalement ouvert, qui est une des nombreuses manifestations de soutien au peuple palestinien se déroulant partout dans le monde en ce moment. Au-delà de la participation religieuse, nous avons noté la présence d’une délégation du Parti Communiste Réunionnais.
Les organisateurs de ce rassemblement ont donné un contenu concret à la rencontre. Ils ont rappelé que « chaque peuple a le droit de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues, de telle manière que tous les peuples ne forment ensemble qu’une seule famille humaine ».
En même temps, dans la diversité des confessions et des croyances, s’y est exprimée une unité à dimension à la fois universelle et réunionnaise : « Le temps est venu de rechercher la paix pour construire un monde vraiment fraternel, partout dans le monde et à La Réunion aussi ».
On connaît l’importance des croyances et des pratiques religieuses à La Réunion. Du coup, devant de tels propos, on se dit qu’il y a là un potentiel considérable pour agir tous ensemble et pour créer les conditions réelles d’une société équitable, cohérente et solidaire dans notre pays.
Certes, il est important de valoriser les richesses de la laïcité réunionnaise et il est indispensable de respecter la distinction entre les sphères de la religion et de la politique. Mais le mouvement religieux réunionnais peut entièrement contribuer à l’élaboration d’un projet réunionnais commun de développement durable, socle indispensable de la justice et de la paix.

L. B.


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