Un projet

25 novembre 2004

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Hier matin sur les ondes de K.O.I., partant de plusieurs faits d’actualité dans l’île (conflit du Gol, expulsion d’une mère de famille de son logement pour cause de loyers impayés...), le responsable syndical CGTR Max Banon rappelait avec raison ce dicton populaire : la violence engendre la violence.

De fait, en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, marquée dimanche prochain par une “marche blanche” organisée à Saint-Denis par un grand nombre d’associations (rendez-vous à 9 heures au Jardin de l’État), il est opportun d’approfondir la réflexion sur ce thème.

À La Réunion et dans le monde, les violences sont très diverses et souvent liées les unes aux autres. C’est ainsi que l’on parle souvent des violences physiques, sexuelles et morales. Ou encore des violences conjugales, familiales mais aussi routières, scolaires etc.

Mais il y a aussi les violences économiques, sociales, judiciaires, médiatiques, culturelles, politiques. À la source de nombreuses violences, génératrices de tous les cortèges de l’exclusion, ne trouve-t-on pas la dictature de l’argent, avec l’égocentrisme et la volonté de dominer l’autre ou les autres ?

Dans ce contexte, une des pires violences n’est-elle pas l’absence de perspective, l’absence de perception d’une solution à nos problèmes personnels et collectifs vécus comme des violences ?
À partir de là, on ne peut qu’approuver Jean-Max Hoarau rappelant hier sur K.O.I. la nécessité d’un projet permettant à tous les Réunionnais de vivre ensemble dans l’harmonie.

L. B.


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