Un projet global

15 juillet 2006

Les différentes organisations politiques françaises ont commencé à préparer l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochains. Dans ce but, elles ont sorti leurs premières propositions concernant l’Outre-mer.
Ce que l’on remarque, pour l’instant, c’est que cela ne va pas très loin. Et qu’il y a encore du pain sur la planche pour que cette échéance essentielle dans le calendrier politique français ouvre des perspectives crédibles pour l’avenir des peuples ultra-marins.

En effet, dans les promesses électorales actuelles des formations gouvernementales, on ne prend en compte ni la situation particulière de chaque territoire - avec ses défis propres à relever - ni le contexte international auquel nous seront confrontés.
De plus, elles se contentent de formuler soit de vagues intentions très générales ; soit des mesures concrètes très particulières mais dénuées d’une vision globale des problèmes.

C’est le cas par exemple du PS, qui parle de « valoriser les Outre-mers »... sans dire exactement ce qu’il entend par là.
C’est le cas également de l’UMP, dont le président s’est lancé dans une grande promesse de faire baisser les tarifs des liaisons aériennes vers l’Outre-mer avec la mise en place de vols charters... sans mesurer les conséquences d’une telle mesure sur la politique globale des transports aériens.

En fait, il faut aller plus loin. Il nous faut un projet global et cohérent du développement durable de La Réunion. Les Réunionnais y travaillent. La Région et ses partenaires y travaillent. Le PCR et ses amis y travaillent. C’est là-dessus que les futurs candidats à l’Élysée devront se prononcer.

L. B.


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