Un rapport attendu

2 février 2007

Ce matin, les 500 savants venus du monde entier et réunis depuis lundi à Paris par le GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), rendront leur 10ème rapport sur les changements climatiques en cours et leurs effets. Ce rapport suscite l’intérêt de l’opinion publique mondiale du fait d’une prise de conscience toujours plus grande des dangers encourus par la planète, l’humanité et tous les êtres vivants.
Ces dangers sont d’ordre climatiques et environnementaux, mais aussi :

- d’ordre économique et social, en raison de la dictature inhumaine exercée par l’ultralibéralisme (30.000 enfants mourant chaque jour de faim et de misère) ;

- d’ordre politico-militaire, du fait de la menace du stock d’armes nucléaires ;

- d’ordre culturel, par les atteintes à l’unité des humains résultant des attaques incessantes contre la diversité enrichissante des cultures et des civilisations.

Cette prise de conscience par l’humanité de ces dangers mortels est la première condition de leur éradication débouchant sur un avenir plus sûr et plus juste pour les générations futures.
La seconde condition est le rassemblement des humains autour d’actions planétaires, continentales, nationales et locales pour faire respecter les droits fondamentaux de tous. Et d’abord le droit à la vie.

La création d’une O.N.U. de l’Environnement pourrait être l’un des outils permettant d’aller dans ce sens. Surtout si elle jouit d’un puisssant soutien institutionnel, politique et citoyen.
Ce qui est valable pour le monde l’est tout autant pour La Réunion. C’est ce à quoi œuvrent les forces démocratiques de l’île avec le soutien assuré de l’Alliance.

L. B.


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