Un signe

26 mai 2004

Dimanche dernier, à l’assemblée générale de l’Alliance, sur douze interventions, en dehors de celle de Paul Vergès, pas moins de quatre ont été prononcées par des représentant(e)s de ce que l’on appelle la société civile. C’est-à-dire des personnes ne militant dans aucun parti ou organisation politique.
Il s’agit du Docteur Catherine Gaud, d’Emmanuel Lemagnen, de Michèle Marimoutou et de Raymond Mollard. Ces personnes ont décidé de se mettre au service de leur île en s’engageant dans l’action politique au sein de l’Alliance, sans pour autant adhérer à une des organisations qui ont fondé ce mouvement.
La place prise par ces personnes dans l’action de l’Alliance est devenue plus importante depuis les élections de mars. Et elle le sera encore si d’autres personnes font la même démarche. À l’image de Michèle Marimoutou.
Cette jeune enseignante a adhéré à l’Alliance après les dernières élections. Et lorsque le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a proposé qu’une Réunionnaise figure en seconde position de la liste progressiste de l’Outre-mer conduite par un socialiste guadeloupéen, l’Alliance a proposé que cette candidate soit Michèle Marimoutou. On sait ce qu’il est advenu de cette proposition, suite au retournement de veste des dirigeants socialistes réunionnais et parisiens, pris dans leurs conflits internes et autres ambitions personnelles ou partisanes.
Quoi qu’il en soit, ce qui se passe avec la société civile au sein de l’Alliance est un signe très clair : celui de la volonté de ce mouvement de faire de la politique autrement à La Réunion.

L. B.


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