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par le Dr Raymond Vergès

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Un vote de résistance

vendredi 15 février 2008, par LB

À 24 jours des municipales et cantonales, les problèmes sociaux ont une grande place dans le débat électoral. Et puisque l’UMP voulait politiser ces élections, ses candidats seront servis car la politique de leur gouvernement sera au centre du scrutin.
En effet, chaque jour, des organisations de citoyens se mobilisent ou préparent des actions revendicatives pour protester contre les choix politiques du gouvernement. Citons la réunion organisée ce matin par le Collectif de lutte contre l’exclusion (CLE) pour dénoncer la chasse aux érémistes.

Il y a aussi l’appel à la grève générale lancé par la CGTR pour le 6 mars, soit trois jours avant le scrutin, avec une manif dans les rues de Saint-Denis. Lundi dernier, Ivan Hoareau a fait un inventaire complet et détaillé des difficultés rencontrées par les salariés, les chômeurs et les retraités en raison de leurs trop bas revenus.
Dans un tract de la section PCR du Port, il est rappelé que « les problèmes de fond, c’est l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement. Trois domaines dont l’État, le gouvernement, sont directement responsables » et où ils se désengagent de plus en plus.

Cette irruption du social dans le débat électoral est indispensable. Car la question de fond ne peut se limiter à connaître le programme municipal ou cantonal des candidats mais elle doit amener à savoir si demain nos communes et le Département seront confiés à des élus qui soutiennent ou combattent cette politique de l’UMP.
La réponse est claire en ce qui concerne les candidats qui cautionnent les mesures gouvernementales tout en “pleurant” ensuite sur leurs effets. Le vote des Réunionnais le 9 mars montrera que l’heure est au contraire à la résistance.

L. B.


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