
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
1er février 2006
Françoise Vergès se bat depuis longtemps pour que tous les citoyens de la République puissent vivre ensemble dans le respect de ses valeurs fondamentales, soit la liberté, l’égalité et la fraternité. Cela passe notamment par la prise en compte par toute la population de son passé, en particulier de la part la plus tragique de cette histoire que fut l’esclavage dans les colonies françaises.
Dans ces conditions, on comprend que la vice-présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage se félicite avec ses amis de l’annonce lundi par le président de la République qu’une journée - le 10 mai - soit consacrée dans l’hexagone à la commémoration du système esclavagiste et de son abolition. Et l’historienne réunionnaise d’expliquer dans le journal “Libération” d’hier que le choix de ce jour est juste car c’est "une date qui n’appartient à personne pour pouvoir appartenir à tout le monde".
“Témoignages” a demandé à l’universitaire réunionnaise de développer le sens de cette formule. Elle nous a répondu : "Je pense qu’il est important que tous les Français puissent s’approprier l’histoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition. Pour cela, il faut que cette date de commémoration ne soit celle d’aucun groupe ni collectivité et transcende toutes les mémoires. C’est le cas du 10 mai.
De plus, elle correspond au vote, en 2001, d’une loi de la République qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité. Or cette loi fut portée par tous les élus de l’Outre-mer et votée par tous les parlementaires. Cette date appartient donc à tout le monde. Et elle permet que toutes les filles et fils de la République s’emparent de cette commémoration ; qu’ils soient Corses nés à Bastia ou à Amiens, Antillais nés à Paris ou à Pointe-À-Pitre, Réunionnais nés à Saint-Pierre ou à Montpellier, etc.
Cette date pour tous est d’autant plus importante que l’histoire et la culture des descendants des colonisés sont des contributions au patrimoine de l’humanité".
L. B.
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