
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
3 juillet 2013, par
Au Brésil, la Coupe des Confédérations de football vient de se terminer. C’est durant cette compétition que se sont déclenchées de grandes manifestations. Et les Brésiliens sont appelés à se mobiliser encore davantage après la fin de la Coupe des Confédérations.
Ces manifestations sans précédent depuis la chute de la dictature étonnent par leur ampleur. En 2003, Lula, le candidat du Parti des travailleurs est élu à la présidence du Brésil. Cela faisait une quarantaine d’années qu’un progressiste n’avait pas dirigé le plus grand pays d’Amérique latine. Aussi les espoirs étaient immenses.
Soutenu par la croissance du marché mondial, le Brésil allait pouvoir obtenir des revenus pour prendre des mesures qui ont augmenté le niveau de vie de la population. Des dizaines de millions de personnes sont sorties de la pauvreté et ont intégré une classe moyenne en formation.
En 2007, Lula a été largement réélu. Il a ensuite choisi celle qui allait lui succéder, et s’est impliqué dans la campagne électorale. Dilma Roussef remporte la présidentielle avec un score bien au-dessus de 50%.
Mais les exportations du Brésil reposent avant tout sur des matières premières. Leur prix dépend du cours mondial. C’est là que survient une brutale aggravation de la crise chez les pays riches en 2008. Les sources de revenus du Brésil diminuent à l’exportation, et la population n’a pas un pouvoir d’achat suffisant pour prendre le relais de pays aussi solvables que ceux d’Europe ou d’Amérique du Nord. Le Brésil arrive maintenant au bord de la récession, avec une très forte inflation, et une classe moyenne qui craint pour son avenir.
Une simple hausse du prix d’un ticket de transport a suffi pour tout faire exploser. C’est justement cette classe moyenne, issue de la politique du Parti des travailleurs, qui se retourne contre lui.
Une stagnation économique, de fortes inégalités, les inquiétudes d’une classe sociale devenue influente et qui sut tirer parti de la politique du pouvoir... ces ingrédients existent aussi à La Réunion. Le Brésil nous montre qu’il suffit d’une décision pour tout embraser...
J.B.
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