
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
21 mars 2006
Certains responsables politiques ou médiatiques ont parfois du mal à analyser objectivement les événements et à donner une certaine hauteur de vue au débat visant une vérité partagée sur la vision de la réalité et de ses perspectives. Une vision privilégiant les intérêts communs de la population. C’est encore ce qui s’est passé à propos des moments les plus forts de la célébration ce week-end du 60ème anniversaire du vote de la loi du 19 mars 1946.
En effet, certains de ces responsables n’ont pas pu ou n’ont pas voulu voir tout ce que La Réunion peut tirer d’une telle célébration organisée dans l’esprit qui fut le sien. C’est-à-dire qu’au-delà des divergences d’analyses sur un processus houleux, long de plusieurs décennies et soumis à l’appréciation des historiens, l’essentiel est le consensus des Réunionnais sur les acquis de cette loi et sur la nécessité de s’entendre sur un projet pour relever les nouveaux défis qui nous attendent.
Il n’y a là rien de nouveau ni de surprenant pour toutes celles et tous ceux qui suivent de près l’action du P.C.R. depuis sa fondation. Ce parti a toujours cherché à unir les Réunionnais dans le respect de leurs différences légitimes afin de répondre aux besoins de la population. Et le contenu comme la forme de ce 60ème anniversaire sont un nouvel aboutissement de ces efforts continuels. Ainsi que l’occasion d’un nouveau départ.
En effet, si l’on sort d’une vision réductrice - politicienne ou électorale - de cette célébration hors du commun, on s’apercevra qu’elle peut permettre à La Réunion de passer à une étape supérieure. Si nous restons unis loyalement sur l’essentiel - en préservant la riche diversité de nos opinions -, nous pourrons affronter les grands problèmes de ce siècle et construire une ère nouvelle de notre histoire par de nouvelles transformations.
L. B.
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