Une femme de La Réunion, adversaire des travailleurs

28 novembre 2011, par J.B.

La semaine dernière le Sénat a voté pour le prolongement du bonus COSPAR pour 3 années. C’est à la suite d’un amendement déposé par le Sénateur Paul Vergès et son groupe CRC. Sitôt, après, l’UMP a préparé un texte soi-disant porté par Jacqueline Farreyrol demandant une prolongation de UN an ! C’est la manœuvre qu’a trouvée le gouvernement UMP pour échapper à ses responsabilités.

Ainsi, devant l’Histoire de La Réunion, les travailleurs retiendront que c’est de La Réunion qu’est partie l’initiative de l’UMP de combattre leurs revendications. Nous sommes bien dans une colonie où l’indigène préfère servir le Maître, en agissant contre son peuple.
À quoi a servi l’élection de 2 sénateurs UMP ? À quoi sert le président UMP de la Région qui se vantait dans la presse de « faire la politique autrement » mais apporte son soutien à Sarkozy qu’il qualifie de courageux ? Dans le BTP, certains ont cru aux illusions de Didier Robert.

Ainsi, devant l’Histoire de La Réunion, les femmes travailleuses ou les femmes de travailleurs, en plus des travailleurs eux-mêmes, auront noté que c’est une femme qui torpille le bonus COSPAR. Jacqueline Farreyrol a également la particularité de cumuler un moment un poste de député et de sénateur. Dire qu’elle a reçu des félicitations en tant que « femme élue ». Mais, pas Gélita Hoarau en son temps.

C’est une grande leçon de politique illustrée : c’est en tant qu’éminente représentante de sa classe sociale qu’elle agit contre les travailleurs et qu’elle torpille la proposition du communiste Paul Vergès. Il existe bien une solidarité de classe qui s’exprime sous différentes formes et dans toutes sortes de circonstances.

J.B.

Jacqueline Farreyrol

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