Une illustration

19 décembre 2005

L’union et la mobilisation des Réunionnais au sein des organisations progressistes ou à leurs côtés font, sans cesse, avancer les valeurs de solidarité et notre vivre ensemble. Sans l’action quotidienne des masses dans ces luttes, notre société ne progresserait pas. On en a une illustration - entre mille autres - par le nombre, l’ampleur et la diversité des manifestations organisées dans toute l’île pour fêter l’abolition de l’esclavage le 20 décembre 1848.
Pourtant, il y a peu, les choses ne se passaient pas ainsi.
Deux exemples, parmi d’autres.
À Saint-André, le maire s’est toujours vigoureusement opposé à la célébration de la Fête réunionnaise de la liberté. Dans le même temps, il affichait son soutien à l’Afrique du Sud de l’Apartheid, dont il abritait le Consulat dans l’un de ses immeubles à Saint-Denis. Dans le droit fil de cette “logique”, il s’opposait à l’égalité des droits sociaux entre Réunionnais et Métropolitains, et aujourd’hui, après avoir annoncé qu’il ferait "chavirer le tram-train", il en interdit le passage dans sa commune.
Mais, en dépit de ces gesticulations, le 20 Décembre est célébré à Saint-André, les Réunionnais ont conquis leurs droits sociaux et, quant au tram-train, qui douterait - si les Saint-Andréens le veulent - qu’il passera à Saint-André ?
Au Tampon, pour ce 20 Décembre, est organisé un grandiose “Festival de la liberté”... et, du fait de la mobilisation des Réunionnais, La Plaine des Cafres n’a pas changé de nom.
Conclusion : la lutte, ça fait bouger.
Joyeux 20 Décembre de lutte pour que ça continue de bouger. Toutes et tous en avons le plus grand besoin.

L. B.


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