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Une nouvelle fois, le gouvernement montre son mépris pour les plus faibles
18 juin 2021, par
Les discussions sur la mesure proposée par le groupe communiste qui vise à ne plus assujettir le calcul de l’AAH aux revenus de la conjointe ou du conjoint, ont tourné à l’incompréhension entre les élus de La République en marche, du MoDem et les sept autres groupes parlementaires. Encore une fois, les députés macronistes ont refusé une mesure élémentaire de justice sociale.
En raison de leur handicap et d’un marché de l’emploi souvent inaccessible aux personnes handicapées, certaines d’entre elles ne peuvent pas travailler, ou pas suffisamment pour subvenir à leurs besoins. Il existe en France une allocation spécifique conçue pour compenser cette impossibilité et leur permettre de vivre en autonomie : l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). L’AAH est une prestation de compensation dont le montant maximal est de 902,70 euros par mois en ce début d’année 2021 et diminue en fonction des revenus de la personne handicapée si celle-ci travaille. Actuellement, et depuis la création de l’AAH en 1975, les revenus du ou de la partenaire de la personne handicapée sont aussi pris en compte et font baisser l’AAH au même titre que les revenus propres de l’allocataire. Ainsi, si les personnes allocataires de l’AAH sont en couple avec une personne qui travaille, elles verront leur allocation diminuer, et si les revenus de leur partenaire dépassent 2270 euros par mois, l’AAH est supprimée. Dans ce cas, l’allocataire se retrouve dans une situation de dépendance économique totale vis-à-vis de son ou sa partenaire.
Ce mécanisme enfonce dans la pauvreté et la dépendance les personnes handicapées qui décident de se mettre en couple, renforçant l’isolement auquel elles sont déjà plus confrontées que le reste de la population. Plus grave encore, cette dépendance vis a vis du ou de la partenaire nourrit et aggrave les situations de violences conjugales. La conjugalisation de l’AAH rendant les personnes handicapées financièrement dépendantes pour leurs dépenses personnelles et leurs soins, l’accès à l’argent devient à la fois un outil de pression et de chantage, et un obstacle à la mise en sécurité des personnes handicapées victimes de violences : sans argent personnel, il leur devient impossible de trouver un logement ou de payer un forfait téléphonique sans que leur partenaire ne soit au courant.
La proposition de loi « portant diverses mesures de justice sociale » était discutée dans le cadre de la niche parlementaire du groupe communiste (Gauche démocrate et républicaine, GDR). Elle actait la déconjugalisation de l’AAH. Cette proposition de loi avait déjà été adoptée une première fois à l’Assemblée nationale en février contre l’avis du gouvernement. Ensuite, le Sénat l’avait reprise à son tour et l’avait adoptée en mars. De retour en commission à l’Assemblée, le 9 juin, la majorité et le gouvernement avaient réécrit le texte par voie d’amendements, en supprimant la déconjugalisation de l’AAH et y avaient introduit, par un amendement du gouvernement, un nouveau calcul de cette allocation l’augmentant de 110 euros net par mois pour les 120 000 personnes qui touchent l’AAH en couple selon les calculs de l’exécutif.
Encore une fois, les actes montrent, ceux qui se battent pour les plus démunis et ceux qui veulent les maintenir dans la misère. Pendant que les communistes se battent pour les plus faibles, les forces de l’oligarchie résistent pour maintenir ceux la dans la précarité.
« On juge la grandeur d’une nation à la façon dont les faibles sont traités » Ghandi
Nou artrouv’
David GAUVIN
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