
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
25 novembre 2013, par
Jusqu’à la révolution en Iran, ce pays était le principal allié des Etats-Unis au Moyen-Orient. La fin de la monarchie allait voir un acte symbolique : la prise en otage du personnel de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran. Une mission de sauvetage allait tourner au fiasco. Cette humiliation infligée aux Etats-Unis avait permis de faciliter l’élection de Ronald Reagan à la Maison Blanche en 1980. C’était le tournant vers l’ultralibéralisme en Occident. Pendant ce temps, l’Iran devenait l’ennemi à abattre, le principal adversaire des Etats-Unis au Moyen-Orient. Au fil des ans, les discours restaient aussi radicaux. Les Etats-Unis étaient le "grand Satan", tandis que l’Iran était "l’Axe du mal".
C’est pourquoi l’accord intervenu dans la nuit de samedi à dimanche est un coup de tonnerre. Autour de la table, des négociateurs venus d’Iran, des Etats-Unis, de Chine, d’Allemagne, de Russie, de France et du Royaume-Uni. Ils sont parvenus à un accord sur un dossier très sensible et médiatisé : l’utilisation de l’énergie nucléaire en Iran.
Que n’avait-on pas entendu pendant toutes ces années ? D’après les Occidentaux, l’Iran se préparerait à construire un arsenal nucléaire. L’arsenal, il était dans les mesures concrètes d’embargo prises par les dirigeants occidentaux à l’égard des Iraniens.
Mais la situation dans le monde est en train de changer. Tout d’abord, les États-Unis ne peuvent plus imposer leur loi comme dans le passé. Ce pays est en crise sur le plan intérieur, car ses parlementaires ont été jusqu’au blocage du budget pour tenter de se supprimer un projet d’assurance sociale obligatoire.
Sur le plan économique, il va être dépassé par la Chine, un pays dirigé par un Parti communiste.
Ensuite, les changements de régime au Moyen-Orient ont changé la donne. En Egypte, un ancien allié des Etats-Unis a été renversé. Des islamistes ont été élus puis le retour au pouvoir des militaires a tourné au bain de sang. La situation n’est pas stabilisée. En Irak, depuis l’invasion du pays par des troupes de l’OTAN, c’est aussi l’instabilité. En Syrie, allié de l’Iran, les opposants n’arrivent pas à prendre le dessus. Ils sont en train de perdre la guerre civile. Ces quelques données décrivent une situation en pleine évolution, sur laquelle les Etats-Unis n’ont plus les mêmes moyens de pression qu’auparavant.
Le contexte était donc favorable à un rapprochement des points de vue. Et au sujet de cet accord, l’Iran parle de triomphe. Car son droit d’utiliser l’énergie nucléaire est désormais reconnu internationalement, même par les Etats-Unis. Ils ont aussi obtenu la fin de l’embargo, ainsi que cet engagement signé par John Kerry : « l’administration américaine, agissant en accord avec les rôles respectifs du président et du Congrès, s’abstiendra d’imposer de nouvelles sanctions liées au nucléaire » .
C’est la rupture avec 35 ans d’affrontements, et une première étape vers la réconciliation de deux adversaires.
Les seuls à manifester publiquement leur opposition à cet accord sont les dirigeants d’Israël. Ce pays est le seul du Moyen-Orient à disposer de l’arme atomique, mais il sent le vent tourner. Car cet accord vient d’isoler encore plus les partisans de la ligne de l’affrontement en Israël.
J.B.
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