Une solution existe

30 janvier 2008, par LB

De nombreux Réunionnais ont dû être touchés par les témoignages des agents précaires de l’Éducation nationale licenciés sans raison valable, qui dénonçaient cette injustice lundi devant le Rectorat. Comment ne pas être solidaires de ces personnes éjectées, abandonnées après des années de bons et loyaux services ?
La situation dramatique de ces futurs ex-employés de l’État qui vont grossir les rangs des chômeurs réunionnais rend caduques toutes les promesses électorales pour l’emploi lancées par ceux qui soutiennent une telle politique. On ne peut pas dire à l’électeur : “fais-moi confiance”, quand on laisse faire une chose aussi injuste.

Cela est d’autant plus inacceptable que toute la vérité n’est pas dite par les autorités sur cette affaire. On parle de centaines de contrats qui seraient rompus ; mais on va jusqu’à avancer le chiffre de 1.200 suppressions d’emplois.
Alors, que l’on dise la vérité aux Réunionnais. Il faut faire la transparence totale sur ce dossier.

Pour l’instant, en dehors du “plan” en trompe l’œil du Rectorat visant soi-disant à « sauver 60 personnes » de ce naufrage massif, on ne dit rien du côté de l’Administration. Certains laissent entendre qu’il y aurait une solution à travers le contrat unique d’insertion, mais celui-ci serait tout aussi précaire.
Toute La Réunion est donc aux côtés des personnes victimes de cette injustice et des syndicats qui les défendent. Si l’État veut trouver une solution, il peut le faire car elle existe ; La Réunion a besoin d’une politique qui développe une École au service des jeunes Réunionnais.

L. B.


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