Unissons-nous

25 mars 2006

Après la tragédie d’hier matin sur la route littorale, avant tout, on ne peut qu’exprimer toute sa sympathie aux proches des victimes frappés par ces deuils. Ensuite, il vaut mieux éviter les attitudes politiciennes et insultantes, et plutôt faire preuve d’esprit de responsabilité, d’une vision globale et d’un minimum de compétence face à ce problème fort complexe.
Quand on entend sur les ondes des réactions de bas niveau et mensongères comme celles de Michel Vergoz, Jean-Jacques Morel et Roland Lambert, on mesure l’inutilité voire la nocivité de tels propos. D’ailleurs, le président de la Région, qui lutte en particulier depuis plus de 40 ans pour obtenir des autorités responsables une liaison sécurisée entre le Nord et l’Ouest de l’île, n’a eu aucun mal hier à répondre indirectement à ces “kouyoniss”.
Cette tragédie résulte surtout de l’accumulation d’erreurs commises pendant des dizaines d’années par les différents gouvernements, qui ont en charge ce problème : ce sont leurs choix en matière d’aménagement déséquilibré du territoire, de politique des déplacements privilégiant le tout-automobile et d’équipements routiers au pied de falaises pourries.
De nombreux Réunionnais, de toutes opinions, ne cessent de se battre pour corriger ces erreurs, aux conséquences catastrophiques sur le plan humain, économique et environnemental. À cette fin, ils demandent à l’État de financer des solutions alternatives. Lorsqu’ils ont les moyens politiques et financiers de contribuer à la mise en œuvre de telles solutions, ils le font : voir les chantiers routiers réalisés par la Région dans toute l’île ou le projet tram-train.
Dans la foulée, unissons-nous pour demander à l’État d’accélérer ses études sur une liaison sûre entre Saint-Denis et La Possession et le financement exceptionnel de travaux exceptionnels.

L. B.


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