
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
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30 mars 2011
À en croire la plupart des médias, rien ne va plus depuis dimanche au sein de la majorité présidentielle. Les dignitaires de l’UMP seraient à couteaux tirés, et s’opposeraient, après la défaite des cantonales, sur des sujets aussi graves que l’attitude envers le Front National, et la pertinence du fameux débat relatif à la laïcité, jumeau du malodorant "débat" sur l’identité nationale.
Mieux : des parlementaires UMP dont, il faut bien le dire, on n’avait guère entendu parler auparavant, se permettent même — Ô sacrilège — de se demander publiquement si Nicolas Sarkozy doit se présenter au nom de l’UMP aux élections présidentielles. Les amabilités échangées par les caciques du régime reçoivent elles aussi un large écho : on entend en boucle Jean-François Copé nous dire que Fillon ne « joue pas collectif », etc.
Nombre de nos confrères semblent croire aujourd’hui qu’une ligne de clivage se creuse dans la majorité présidentielle : elle séparerait, dit-on, ceux qui, à l’image du Président de la République, seraient en chasse perpétuelle sur les terres du Front National, de ceux qui désireraient privilégier les problèmes économiques et sociaux.
Tout de même, tout cela sonne bizarre ; et si l’on peut dire, cette cacophonie sonne trop bien faux pour sonner bien vrai. Tout d’abord parce que les échanges de noms d’oiseaux font partie de l’ordinaire politique ; s’ils expriment des volontés de pouvoir et des ambitions contradictoires, ils ne signifient pas pour autant que leurs auteurs seront incapables de s’assoir à la même table, si la soupe est bonne et que le gâteau à peu près correctement partagé. Dissonances il y a : mais ceux qui combattent le régime sarkoziste seraient bien inspirés de ne pas trop prêter l’oreille aux sirènes qui annoncent déjà la désagrégation et la débandade du pouvoir élyséen.
D’autre part, on a peine à croire que la question du FN froisse réellement des ténors de l’UMP dont la plupart draguent sans vergogne les idées frontistes depuis belle lurette. Il y a fort à parier que l’amertume des barons du sarkozisme provient plutôt de la relative faiblesse des scores recueillis par le parti des Le Pen lors du dernier scrutin cantonal. Car à bien y regarder, « la vague bleu marine » annoncée par les médias — qui, soit dit en passant, reprennent et banalisent le slogan frontiste — est loin d’avoir eu lieu. Car avec moins de 12% des suffrages et une poignée de conseillers généraux dans toute la République, l’effet Marine Le Pen, tellement prédit qu’on se demande s’il n’était pas souhaité par les observateurs, ne s’est guère concrétisé.
Ce score médiocre du Front national montre que, malgré le bruit de fond entretenu par les médias sur les sujets de la laïcité et de l’immigration, les citoyens demeurent plus préoccupés par leur pouvoir d’achat, leurs salaires et leur protection sociale que par les questions raciales et religieuses que le FN et l’UMP s’acharnent à mettre au cœur des débats. Or, à l’ UMP – mais est-ce seulement à l’UMP ? – on n’a pas trop envie de voir le social et l’économie au centre de la présidentielle. On rêve d’un nouveau 21 avril 2002, où un second tour contre Le Pen obligerait les électeurs à voter sans discuter pour un projet ultra-libéral dont ils ne veulent pas. Et tout se passe comme si on y préparait méthodiquement les esprits, dans le vacarme des faux débats et dans la rumeur obsédante d’enquêtes d’opinions qui disent ce qu’on veut bien qu’elles.
G.G.-L.
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Messages
30 mars 2011, 17:16, par Caribambelle
« On rêve d’un nouveau 21 avril 2002, où un second tour contre Le Pen obligerait les électeurs à voter sans discuter pour un projet ultra-libéral dont ils ne veulent pas. »
Analyse qui tient la route et qui mériterait d’être développée dans un prochain édito pour appeler à la vigilance. Sinon on court à la catastrophe.