
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
8 août 2022, par
Quatre semaines après une première vague de chaleur précoce, la France suffoque de nouveau. Les effets du changement climatique, qui semblaient jusqu’ici lointains, semblent se concrétiser, et donnent un aperçu des décennies à venir. Sommes-nous prêts pour la période de chaleur qui n’annonce ici aussi exceptionnelle ?
Le changement climatique a longtemps semblé n’être qu’une succession de rapports scientifiques alarmants ou de moyennes de températures. Mais la vague de chaleur qui s’abat sur la France début juillet, après celle, précoce, de mi-juin et plusieurs épisodes depuis 2015, change la donne. Si les scientifiques avaient anticipé cette situation et alerté les décideurs, ce qui semblait être une réalité lointaine est devenu perceptible au cours des dernières années. Et donne une idée de ce à quoi ressemblera le climat français d’ici 2050.
« Le changement climatique devient plus perceptible parce qu’il commence à se concrétiser par une succession d’évènements extrêmes impactants », analyse Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherche au Cerfacs (CNRS) et auteur du sixième rapport du GIEC. S’il est certes difficile d’établir un lien de causalité entre le réchauffement climatique et chaque évènement extrême, le lien entre l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur et le réchauffement climatique a été clairement démontré par les scientifiques. Les statistiques de Météo-France confirment cette tendance. L’agence française a recensé 44 vagues de chaleur à l’échelle de la France depuis 1947, la dernière étant celle de juin 2022. Et sur les 35 dernières années, les vagues de chaleur ont été trois fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes. Le nombre de jours de vagues de chaleur a par ailleurs été multiplié par neuf.
A la Réunion, la saison très chaude dure 3,9 mois, du 15 décembre au 12 avril, avec une température quotidienne moyenne maximale supérieure à 29 °C. Le mois le plus chaud de l’année à La Réunion est février, avec une température moyenne maximale de 30 °C et minimale de 24 °C. La saison fraîche dure 3,6 mois, du 13 juin au 30 septembre, avec une température quotidienne moyenne maximale inférieure à 26 °C. Le mois le plus froid de l’année à La Réunion est août, avec une température moyenne minimale de 19 °C et maximale de 25 °C. Si on vit un épisode similaire à la France dès cette année, soit une hausse des températures de 4,7 degrés, on aura une température moyenne de 33,7 degrés, pendant la période chaude, sans compter les pics de chaleur à plus de 42 degrés. Ceci étant dit, sommes-nous prêts à faire face aux conséquences d’un évènement prévisible.
Les vagues de chaleur comme celle qui traverse la France risquent donc de devenir la norme en été, tandis que les épisodes extrêmes seront encore plus marqués. « Dans un scénario d’émissions plus modérées de gaz à effet de serre (GES), la vague de chaleur historique de juillet 2019 correspond à une vague de chaleur modérée dans un climat futur », prévient Aurélien Ribes. Il est impératif de penser La Réunion de demain dans ces conditions. Et la première des corrections indispensable est le calendrier scolaire, nous ne savons pas non plus les impacts sur la production agricole et la force des cyclones. Il nous faut changer de paradigme et ne plus fermer les yeux sur le monde qui nous entoure. C’est simplement plus facile que de croire que les choses vont se faire toutes seules, mais nous allons droit à la catastrophe si nous ne changeons pas de logiciel immédiatement.
« A quoi bon avoir une maison si l’on n’a pas de planète acceptable où la mettre ? » Henry David Thoreau
Nou artrouv’
David Gauvin
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