Vague géante dans notre hémisphère, littoral toujours plus vulnérable

15 mai 2018

Le 8 mai dernier, une vague de plus de 23 mètres de haut a été enregistrée dans l’océan Austral au Sud de la Nouvelle-Zélande. C’est l’équivalent de la hauteur d’un immeuble de 8 étages, cela n’était jamais arrivé dans l’hémisphère Sud. Ce phénomène interpelle à double titre.

Ces vagues sont un danger pour le transport maritime. En effet, les porte-containers de plus en plus long et toujours plus nombreux sont fragiles devant un tel phénomène. Car si un navire de ce type est soulevé par une vague de cette amplitude, les forces considérables alors brutalement exercées risquent de plier la coque, et menacer de la rompre.

Elles rappellent également la vulnérabilité du littoral. En effet, si une telle vague se formait près de nos côtes et se dirigeait vers notre île, que resterait-il alors des bâtiments qui sont près de la mer. Les dégâts de la houle observé à plusieurs reprises depuis le début de l’année sont là pour rappeler les zones de danger. Avec la montée du niveau de la mer, ces zones vont s’étendre vers l’intérieur des terres, car l’urbanisation du littoral de La Réunion s’est faite sans prendre en compte cette donnée.

J.B.

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  • Il y a déjà eu des vagues géantes dans notre hémisphère. Il ne faut pas oublier que les cyclones très violents génèrent des creux de houle de plus de 20m à l’approche des côtes et que de telles vagues ont été observées par le BRGM du coté de la pointe du gouffre sur le littoral nord de la Réunion .

    Si une vague de plus de 20m peut briser un porte conteneur géant on peut se demander ce qu’elle pourrait faire comme dégâts sur la route en mer qui est actuellement en construction entre Saint Denis et La Possession à moins de 15m au dessus du niveau de la mer .

    Je pense que les concepteurs de cette route on bien pris en considération les effets dévastateurs des houles générées par les cyclones, puisque les études du BRGM étaient à leur disposition lorsque le projet a été conçu ,mais l’ont -ils pris en compte suffisamment ? L’avenir nous le dira .

    Le problème c’est que lorsque la route sera coupée par des vagues géantes il faudra beaucoup de temps pour la réparer , en tout cas suffisamment de temps pour plonger l’économie réunionnaise dans une crise insupportable et mettre des dizaines de milliers de personnes au chômage alors que cela aurait pu être évité si on avait décider de construire la route à l’abri des vagues , en tunnel ou par les hauts comme je l’ai proposé à plusieurs reprises dans votre journal et dans les autres journaux de l’île avant le choix définitif de son tracé .

    On aurait voulu mettre intentionnellement un énorme boulet à trainer au réunionnais pour les empêcher d’avancer à un rythme convenable sur le chemin du progrès , on ne se serait pas pris autrement .

    La nouvelle route va bientôt être achevé , mais cette épée de Damoclès qui menace toute la Réunion ne pourra être enlevée que si dès maintenant on commence sans tarder la réalisation d’une autre route secondaire passant sur le plateau entre la possession et Saint Denis pour offrir une autre alternative que le passage par le CD 41pour relier l’Est et l’Ouest de notre ainsi qu’une nouvelle route passant par le cirque de Cilaos reliant L’ouest et l’Est.


Témoignages - 80e année


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