« Vergès la di... »

31 janvier 2007

Avant-hier à Paris, Paul Vergès était le seul élu à participer à l’ouverture de la 10ème réunion plénière du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), avec 500 savants du monde entier. Demain, ces experts publieront leur rapport sur les transformations climatiques planétaires, leurs causes et leurs conséquences.

Vendredi et samedi, toujours à Paris, l’élu réunionnais, Président de l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC), participera es-qualité - à l’invitation du Président de la République - à une conférence internationale pour une gouvernance écologique mondiale. Le 19 septembre dernier, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Jacques Chirac avait présenté cette initiative : « Une activité humaine non maîtrisée est en train de provoquer une sorte de lent suicide collectif. Seul le rassemblement des nations autour d’engagements consentis en commun permettra de prévenir un désastre. Créons l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement, conscience écologique du monde, lieu privilégié de notre action commune pour les générations futures ».

La présence de Paul Vergès à ces événements majeurs « pour l’émergence d’une nouvelle éthique internationale du développement et du progrès » n’est pas un hasard. Depuis de nombreuses années, il alerte les citoyens et les décideurs sur l’importance et l’urgence de lutter contre le réchauffement de la planète et de se préparer à y faire face pour préserver l’humanité de ses effets.
Mais il ne se contente pas d’en parler. Il a fait voter à l’unanimité, au Sénat comme à l’Assemblée nationale, une loi faisant de ce problème « une priorité nationale ». Et en tant que Président de la Région, il met en œuvre une politique qui va dans ce sens. Comme disent les Réunionnais : « Vergès la di, Vergès la fé ».

L. B.


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