
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
17 mars 2022, par
Les conséquences de la guerre en Ukraine se font sentir bien au-delà de ses frontières. L’ONU met en garde contre le risque d’un « ouragan de famines » dans différents pays du monde, suite à l’invasion lancée par la Russie. Peut-t-on croire que les répercussions n’arriveront pas à la Réunion ?
L’inquiétude grandit concernant une potentielle crise alimentaire mondiale à cause de la guerre en Ukraine. Près de 24 % des céréales exportées dans le monde proviennent en effet des plaines russes et ukrainiennes. Et la perspective que des régions entières ne soient pas cultivées alimente les spéculations. A cause de la guerre, l’Ukraine pourrait ne pas être en mesure de récolter, la Russie est quant à elle sous le coup de sanctions. Conséquence : les prix flambent et des millions de personnes pourraient bientôt être menacées de famine, comme l’explique Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU : « Les prix des aliments, du carburant et des engrais montent en flèche, constate le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Les chaînes d’approvisionnement sont perturbées. Et les coûts et les délais de transport des produits importés, lorsqu’ils sont disponibles, atteignent des niveaux records. Et tout cela frappe le plus durement les plus pauvres et sème les graines de l’instabilité politique et des troubles dans le monde entier. »
Il y a dix jours, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait lui aussi alerté sur l’imminence d’une crise alimentaire dans les régions affectées par la guerre en Ukraine et sur les risques de famine aggravée dans certains territoires. A un moment « où le monde est déjà confronté à un niveau sans précédent de famine, il est particulièrement tragique de voir la faim apparaître dans un pays qui a depuis longtemps été le grenier de l’Europe », s’est alarmé le directeur du PAM. « Les balles et les bombes en Ukraine peuvent amener la crise alimentaire mondiale à des niveaux jamais vus auparavant » avait souligné David Beasley. Une crainte partagée par le ministre français de l’Agriculture. Invité de France Inter mardi matin, Julien Denormandie s’est dit « incroyablement inquiet par ce qui va se passer à l’international. Cela fait plusieurs mois que j’alerte sur une crise alimentaire à l’international et aujourd’hui avec ce qui se passe en Ukraine, c’est probablement un risque de famine que nous avons à l’international. »
Le secrétaire général de l’ONU précise qu’au total, « 45 pays africains et pays les moins avancés importent au moins un tiers de leur blé d’Ukraine ou de Russie – 18 de ces pays en importent au moins 50 %. Cela comprend des pays comme le Burkina Faso, l’Egypte, la République démocratique du Congo, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen ». Les États les plus exposés sont ainsi « les plus dépendants et en même temps les moins solvables », comme l’explique Pierre Blanc, également auteur du livre « Terres, pouvoirs et conflits : une agro-histoire du monde ». D’après le professeur, « eu égard à leur aridité, et à leurs habitudes alimentaires où le blé est central, les pays d’Afrique du nord et du Moyen-Orient sont de loin les plus exposés. » Cependant, « la situation n’est pas la même entre d’une part des pays comme l’Egypte, la Tunisie, le Liban et le Yémen par exemple, et les pays du Golfe. Dans les premiers, la situation économique souvent très délétère, menace l’accès des populations aux produits de base. Dans les seconds, la capacité rentière permet de pouvoir s’acquitter de factures plus importantes. » Concernant l’Afrique subsaharienne, certains pays sont menacés aussi, « ne serait-ce que parce qu’ils sont alimentés par ces greniers ». D’après Pierre Blanc, « là encore, il s’agit de ceux qui sont le plus dépendants mais aussi les plus pauvres. Citons entre autres l’Erythrée, l’Ethiopie, le Libéria, le Soudan, la RDC.
Depuis sa création en 1959, le PCR lutte pour le développement de la Réunion. Un des piliers important du développement, est l’autonomie alimentaire. On retrouve cette orientation dans tous les programmes du parti, que ce soit le plan de survie ou récemment les 25 propositions. Aujourd’hui, plus que hier, atteindre l’autonomie alimentaire pour le pays est une nécessité. Dans la mondialisation libérale, le concept de base est l’avantage comparatif. Ce que je produis au mieux, au meilleur prix, est la meilleure des productions, que l’on va ensuite intégrer à un marché libre et non faussé. Cette conception nie les principes de sécurité alimentaire. Si tout est importé, que se passe-t-il si les échangent s’arrêtent ? La pandémie et la guerre sont révélateurs d’un système néolibéral en fin de souffle. L’autonomie alimentaire est possible à la Réunion. Les agriculteurs l’affirment, ils ont la capacité de nourrir toute la population. L’île dispose de suffisamment de terre disponible et des techniques permettant de répondre aux besoins de ces habitants. Maintenant, allons-y sans attendre une nouvelle crise.
« Notre projet réunionnais doit intégrer les conditions contraignantes du monde : changement climatique, dépendance au charbon et au pétrole, pression démographique… Les réponses à ces enjeux majeurs sont l’autonomie énergétique, l’autosuffisance alimentaire, et l’autonomie économique. Nous sommes dans la continuité de notre pensée posée en 1959 » Paul Verges
Nou artrouv’
David Gauvin
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Messages
17 mars 2022, 08:29, par Maillot Joseph Luçay
Les réunionnais ne seront pas épargnés par cette crise alimentaire mondiale qui sera provoquée par les conséquences de la Guerre qui se déroule en Ukraine actuellement et qui se déroulera probablement dans dans d’autres régions du monde très prochainement.
Certes les réunionnais ne vont pas chercher tous leurs produits alimentaires de base en Ukraine ou en Russie. Mais ils consomment chaque année environ 90000 tonne de riz , 90000 tonnes de farine de blé et 120000 tonnes de maïs, en provenance de diverses régions du monde et ils auront peut être beaucoup de mal à assurer leur approvisionnement ,non seulement en raison de l’augmentation des prix des marchandises mais aussi du transport et de l’insécurité qui pèsera sur le trafic maritime.
Pour faire face à ce risque de pénurie , il faudrait que nos responsables politiques et économiques se mobilisent pour prendre rapidement les décisions qui nous permettront de conserver notre autonomie alimentaire .
Nous pouvons produire à la Réunion du blé , du riz et du maïs en quantité suffisante pour nos besoins , mais pour cela il faut changer l’affectation de certaines terres agricoles . Cela pourra se faire si les agriculteurs prennent conscience de l’urgence du problème et ont l’assurance de recevoir une aide de l’Etat et des collectivités territoriale pour la reconversion de leurs terres .
La durée du cycle végétal des produits de base tels que le riz , le blé et le maïs est d’environ 4 mois .Qu’elle sera la situation mondiale dans 4 mois ? Personne ne peut le dire aujourd’hui , mais si elle continue de dégénérer nous n’avons plus beaucoup de temps pour mettre en place les mesures nécessaires pour assurer l’autonomie alimentaire des 900000 personnes qui vivent à la Réunion (peut être même un peu plus si on compte ceux qui sont de passage et qui ne sont pas comptabilisés lors des recensements généraux de la population ).
Un proverbe créole dit "goni vide y tient pas debout . et un autre proverbe français dit "ventre affamé n’a pas d’oreille" Il nous faudrait en tenir compte avant qu’il ne soit trop tard.