
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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Quand l’Allemagne montre l’exemple face à l’extrême droite : une leçon pour la France et La Réunion
6 mai, par
En Allemagne, le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) vient d’être officiellement classé comme « organisation extrémiste » par les services de renseignement. Cette décision ouvre la voie à une possible interdiction du parti, accusé d’attiser la haine, de menacer l’ordre démocratique et de porter atteinte à la dignité humaine. Une mesure forte, qui soulève une question cruciale : la France doit-elle, elle aussi, envisager de sanctionner les formations politiques qui s’appuient sur un discours de division et de stigmatisation ?Cette interdiction s’appliquera à La Réunion où le racisme n’a pas sa place, encore moins pour espérer gager des élections. L’interdiction du RN en tant que parti d’extrême droite réveillera les Réunionnais qui se sont égarés sur cette voie. Elle facilitera une prise de conscience : le racisme n‘a pas sa place à La Réunion, pays où vit un peuple d’immigrés et de descendants d’immigrés, et qui construit sa richesse sur les apports de toutes ces migrations.
Car si l’AfD en Allemagne est ouvertement islamophobe, anti-immigration et nostalgique d’un nationalisme identitaire, le Rassemblement National (RN) en France et à La Réunion développe un discours similaire.
À La Réunion, ce parti progresse en profitant de la crise qui provoque des jalousies envers les originaires de notre région qui, grâce à leurs efforts, obtiennent un travail ou un logement. Cette jalousie se transforme en racisme et nos voisins des Comores ou de Madagascar sont accusés d’être responsables de l’insécurité, du manque de logement ou d’emplois.
Développer le racisme pour gagner des élections
Ce progrès du vote raciste ne doit rien au hasard : il s’ancre dans une stratégie de communication efficace, où la peur de l’autre devient un levier politique. Le RN désigne régulièrement une partie de la population comme bouc émissaire, l’accusant de tous les maux : insécurité, déclin économique, perte des valeurs. Cette rhétorique électoraliste, fondée sur la stigmatisation et la haine, n’est pas sans rappeler celle de l’AfD.
Pourtant, en France, ce parti non seulement prospère, mais il est aujourd’hui aux portes du pouvoir. Les sondages placent la cheffe du parti Raciste et Négationniste (RN) en tête au premier tour de l’élection présidentielle de 2027, et potentiellement victorieuse au second.
Allemagne et République française : mêmes principes démocratiques
Comment expliquer cette tolérance de Paris à l’égard d’un discours aussi toxique ? Pourquoi ce qui est jugé extrémiste et dangereux en Allemagne ne l’est pas en France, alors que les principes démocratiques y sont similaires ? Le RN n’a jamais renié son racisme, ni vraiment rompu avec les propos négationnistes de ses membres. Derrière une communication modernisée, les fondamentaux demeurent inchangés : le rejet des différences, la suspicion généralisée envers les non-blancs, la volonté de réécrire l’histoire au profit d’une identité figée et fantasmée.
L’histoire récente nous a appris que la démocratie peut se défaire de l’intérieur, quand elle tolère trop longtemps ceux qui souhaitent en réduire le champ. Le cas allemand montre qu’un État de droit peut, lorsqu’il est menacé, recourir à des moyens exceptionnels pour se protéger. Il ne s’agit pas de restreindre la pluralité d’opinions, mais de tracer une ligne claire entre débat démocratique et propagande haineuse.
Paris doit aussi interdire les partis d‘extrême droite
Si la France veut rester fidèle à ses valeurs républicaines, elle doit affronter cette question avec courage : peut-on laisser prospérer un parti dont le projet repose sur l’exclusion et la peur de l’autre ? Le moment est venu de prendre conscience que la banalisation de l’extrême droite n’est pas un simple fait politique, mais un danger démocratique. Comme en Allemagne, il est temps d’agir.
C’est valable aussi à La Réunion où le courant conservateur en perte de vitesse utilise l’étiquette RN pour essayer d’obtenir des postes d’élus. L’interdiction du RN en tant que parti d’extrême droite réveillera les Réunionnais qui se sont égarés sur cette voie. Elle facilitera une prise de conscience : le racisme n‘a pas sa place à La Réunion, pays où vit un peuple d’immigrés et de descendants d’immigrés, et qui construit sa richesse sur les apports de toutes ces migrations.
M.M.
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