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Le politologue François Burgat pointe l’aveuglement français à l’égard d’Israël
7 novembre 2023
Pointant « une punition collective » des populations palestiniennes, le politologue considère qu’elle « génère très logiquement une vague de protestations dans le monde entier, y compris en France ». Pourtant des élus de droite n’ont pas hésité à déposer un projet de loi visant à interdire toute contestation vis-à-vis d’Israél.
Le 10 octobre, alors qu’Israël bombardait déjà aveuglément la Bande de Gaza en représailles de l’attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas, plusieurs sénateurs de droite ont déposé une proposition de loi visant à « compléter le cadre pénal sanctionnant l’antisionisme ».
Le sénateur Stéphane Le Rudulier, signataire du texte, a également adressé un courrier à la première ministre Élisabeth Borne, lui demandant la dissolution de plusieurs mouvements ou partis politiques dont LFI (La France Insoumise), le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), la Jeune Garde ou encore le Parti des Indigènes de la République. Considérés selon lui comme antisémites, car défendant les droits des palestiniens et dénonçant la politique coloniale israélienne.
Trois mesures pénales sont proposées :
- la possibilité de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront contesté l’existence de l’État d’Israël,
- la possibilité de punir de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, l’injure commise envers l’État d’Israël
- la possibilité de punir de cinq ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende ceux qui auront directement provoqué à la haine ou à la violence à l’égard de l’État d’Israël.
Dans le texte soumis par les sénateurs français à l’origine de la proposition de loi, il n’existe aucune mention de l’antisionisme mais bien des faits qui pourraient être assimilés à un rejet de la politique menée par Israël.
Pour le politologue français François Burgat, « ce projet de loi aggrave l’un des deux volets étroitement complémentaires de l’aveuglement français - envers toute rationalité, envers toute humanité - à l’égard d’Israël ».
Le directeur de recherche au CNRS (centre national de la recherche scientifique) a indiqué dans un entretien à l’agence de presse Anadolu que « cette nouvelle offensive n’intervient pas n’importe quand » et « voit le jour alors que la limite des crimes d’Israël est quotidiennement repoussée. Pas seulement à Gaza, d’ailleurs ».
« Le prétexte de la dernière vague de massacres est la répression indistincte de toute une population au lendemain de la violente insurrection des prisonniers de Gaza contre leurs geôliers », a assuré François Burgat.
Pointant « une punition collective » des populations palestiniennes, le politologue considère qu’elle « génère très logiquement une vague de protestations dans le monde entier, y compris en France », où les manifestations pro-palestiniennes ont été systématiquement interdites dans un premier temps, sur ordre du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, avant qu’il ne soit finalement rappelé à l’ordre par le Conseil d’Etat.
Malgré ce rappel à l’ordre, les manifestations pro-palestiennes sont interdites dans plusieurs grandes villes de France, dont Paris. Et certains commentateurs et personnalités françaises d’origine juive n’hésitent pas accuser les manifestants d’antisémitisme.
Pour le politologue, « l’unilatéralisme aveugle de la politique française s’est toujours exprimé de deux manières ». D’un côté, « un soutien actif et inconditionnel au gouvernement de l’Etat hébreu même après son ultime basculement au-delà de la frontière de l’extrême-droite ». Et de l’autre, « la criminalisation de toute critique d’Israël ».
« Cette volonté s’est, en effet, déjà manifestée de plusieurs façons. D’abord, depuis plusieurs années, par la répression de tout appel au boycott comme les promeut la campagne BDS (boycott désinvestissement sanction) » et « plus récemment l’interdiction des manifestations pro-palestiennes », a précisé François Burgat .
Selon lui, « ce dernier projet de loi va donc encore plus loin dans cette ancienne direction » et « aujourd’hui comme hier, il ne trouve d’argument autre que la vieille rhétorique parfaitement éculée de la “lutte contre l’antisémitisme” ».
Comme la plupart des observateurs politiques, François Burgat relève un deux poids deux mesures dans le traitement des faits liés au conflit au Proche-Orient. « Sur le terrain de la Palestine, l’heure des débats rationnels et argumentés, si tant est qu’elle ait jamais été de mise, semble aujourd’hui parfaitement étrangère à l’agenda d’une écrasante majorité de la classe politique », a déploré l’expert.
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